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Tablettes : difficile de réparer l’iPad et la Surface Pro

Batteries collées, fragilité des nappes écran, visserie dissimulée, soudures préférées au câblage, panneau LCD fusionné à son revêtement protecteur  : la réparabilité de certaines tablettes laisse à désirer.

iFixit, qui s’est livré au désossage en règle de 18 modèles, décrit l’iPad (toutes versions confondues excepté la première, sortie en 2010) et la Surface Pro de Microsoft comme quasi hermétiques à toute intervention technique.

L’indisponibilité d’un manuel de service, la complexité de remplacement des composants, la nécessité de posséder des outils propriétaires et l’évolutivité minimale valent à ces tablettes des notes de 1 à 2 sur une échelle de 10.

Un avantage pour la Surface Pro : la batterie n’est pas soudée à la carte mère. Mais l’ouverture du châssis peut entraîner la rupture de la nappe écran. En outre, Microsoft abuse de colle et d’adhésifs, qui rendent toute opération délicate.

Concernant l’iPad, qu’importe le modèle, la dalle tactile est généralement fixée au verre protecteur, requérant l’utilisation conjointe d’un sèche-cheveux (pour chauffer la colle) et de ventouses.

L’adhésif – notamment de cuivre – est toujours légion, soulevant autant de considérations environnementales.

L’iPad Mini est plus vicieux, avec plusieurs éléments cachés et une plaque de métal retenue par 16 vis.

Seul l’iPad, premier du nom, qui utilise un système de fermoirs, se distingue avec une note de 6/10. A noter toutefois la fragilité de son écran.

Aux antipodes, Amazon se distingue avec sa Kindle Fire, qui préfère les connecteurs à la colle et renferme des vis standard. Idem pour la Kindle Fire HD, qui adopte en plus un code couleur et une carte son remplaçable.

Un ton en dessous, on retrouve Google et ses Nexus 7 / Nexus 10, dont la réparation, sans s’avérer démesurément complexe, est surtout chronophage.

Dell trône au sommet du palmarès avec la Latitude 10, une tablette professionnelle commercialisée à partir de 499 euros TTC : câbles clairement labellisés, batterie facile à retirer et amovibilité des capteurs d’images sont ses principaux arguments.

La révolution des mini-tablettes

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Acer Iconia Tab A100
L'Iconia Tab A100, sous Android 3.2 "Honeycomb", embarque un processeur Nvidia Tegra 2 à 1 GHz. Tarif de base : 299 euros pour 8 Go.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : êtes-vous à la page en matière de tablettes tactiles ?

Crédit illustration : iFixit.com

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