Pour gérer vos consentements :
Categories: MobilitéTablettes

Tablettes en avion : l’Europe révise son approche

Vendredi dernier, la FAA, agence gouvernementale chargée de l’aviation civile aux États-Unis, levait les restrictions qui s’appliquaient sur l’usage d’appareils électroniques dans les avions de ligne lors des phases de stationnement, de décollage et d’atterrissage.

L’utilisation desdits appareils était jusqu’alors prohibée sans autre forme de procès durant ces trois étapes du séjour aérien.

Elle est désormais tolérée en mode ‘avion’ (coupure des communications sans fil), comme l’avaient préconisé les syndicats nationaux du personnel navigant, les tour-opérateurs et certaines personnalités politiques ayant soutenu la démarche.

Selon le Guardian, l’Agence Européenne pour la Sécurité Aérienne (EASA) devrait formuler, d’ici la fin du mois, avec le concours de l’Autorité britannique d’aviation (CAA), des recommandations similaires qui prendront effet à l’horizon 2014.

Cet amendement s’inscrirait dans la lignée d’une étude menée par un groupe d’industriels (Amazon, Boieng…) constitué l’année passée, et qui n’est pas parvenu à démontrer que les ondes électromagnétiques émises notamment par les tablettes perturbent effectivement les systèmes de navigation.

« Les affirmations selon lesquelles l’utilisation d’appareils électroniques en vol représente un danger pour les voyageurs sont infondées« , concluait, en substance, le rapport.

Et de mentionner que les rasoirs électriques ou encore les dictaphones, « qui émettent tout autant d’ondes », sont pour leur part autorisés en cabine, sans distinction.

Cités pour l’exemple, smartphones et tablettes numériques ouvrent la voie à une réflexion plus large autour des vêtements et accessoires intelligents (‘wearable technologies’), comme les lunettes interactives Google Glass ou les montres connectées.

Dans un premier temps, l’EASA devra assurer la coordination avec les différentes autorités nationales en Europe.

Les autorisations seront ensuite accordées au cas par cas, pour chaque compagnie aérienne, qui devra prouver au préalable avoir pris toutes les mesures de sécurité nécessaires (Delta Airlines s’est déjà soumis à ce processus aux États-Unis).

Pour l’heure, l’utilisation en mode ‘avion’ reste indispensable pour les appareils connectés.

L’EASA songe à lancer un programme de certification de certains téléphones qui pourraient, à terme, permettre de passer des appels.

A noter toutefois que les compagnies aériennes peuvent proposer leur propre réseau Wi-Fi, toléré dans ce cas… mais généralement payant.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien les enseignes du high-tech en France ?

Crédit photo : Stokkete – Shutterstock.com

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

4 semaines ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago