Tado a porté attention au contexte pour officialiser son troisième tour de table institutionnel (« Series C »).
La start-up munichoise a choisi d’officialiser l’opération dans le cadre du salon européen Ecosummit, dont la première session de l’année 2016 a ouvert ses portes ce mardi 26 avril à Berlin.
D’un montant de 20 millions d’euros, le financement est emmené par Inven Capital, le fonds rattaché à ČEZ, multinationale productrice et distributrice d’électricité contrôlée par l’État tchèque.
Le groupe industriel allemand Siemens, qui avait participé au précédent tour de table bouclé en octobre 2015 (avec 15,2 millions d’euros à la clé), remet au pot. Même chose pour Statkraft (producteur majeur d’énergies renouvelables en Europe) et la société d’investissement BayBG (« Bayerische Beteiligungsgesellschaft »).
Shortcut Ventures et Target Partners, deux structures allemandes qui accompagnent Tado depuis son tour d’amorçage, sont également dans la boucle.
Pourquoi cet emballement autour de la start-up fondée en septembre 2011 et qui se positionne comme une concurrente de Nest (Google) avec son système de thermostat intelligent… et son dispositif de climatisation financé sur Kickstarter ?
Les investisseurs semblent séduits par sa vision à long terme, portée sur des partenariats avec des distributeurs d’énergie pour optimiser la consommation et les réseaux de production.
Tado mise également sur des synergies dans l’Internet des objets. Des ambitions illustrées par la mise en place d’intégrations avec HomeKit d’Apple ou avec IFTTT ( « IF This Then That »), pour permettre de définir de nombreuses actions, y compris insolites, du type « Si le cours de mes actions baisse, diminuer le chauffage pour compenser ».
L’année 2015 a également été marquée par le lancement d’un « thermostat additionnel » permettant de contrôler différentes zones de chauffage, typiquement au sol. Et par l’annonce de « valves thermostatiques » destinées à remplacer les valves traditionnelles des radiateurs pour une gestion pièce par pièce ou dans le cadre d’une installation de chauffage collectif.
Pour 2016, l’accent sera mis sur l’amélioration de la technologie centrale à cet écosystème : un « assistant de température » qui procède à des ajustements en fonction de la géolocalisation des smartphones associés aux thermostats.
Ces derniers pilotent les équipements par infrarouge et se connectent à Internet par Wi-Fi. Ils prennent en compte des éléments comme la météo (quand est-il préférable de laisser le soleil chauffer une pièce ?) et les caractéristiques fonctionnelles de chaque logement. Le même principe est appliqué pour le contrôle de la ventilation.
Tado a fait en sorte que ses boîtiers puissent être connectés directement à l’interface série des chaudières, afin d’offrir davantage de fonctionnalités, dont la modulation de température (plutôt que d’éteindre et d’allumer le brûleur par intermittence) et le télédiagnostic.
Des possibilités mises en avant auprès des installateurs, auxquels une ligne de produits Tado Professional est réservée.
Crédit photo : Tado
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