Pour gérer vos consentements :

Le TalanCoin s’invite au Forum parlementaire de la blockchain

La blockchain, aussi révolutionnaire qu’Internet ? Jean Launay en « a l’intuition ».

Le député PS du Lot a ouvert, ce matin à la Maison de la Chimie (Paris VIIe), le premier Forum parlementaire* dédié à cette technologie de registre décentralisé qui fait tourner la tête de la planète IT et au-delà.

Partenaire de l’événement aux côtés d’ENEDIS (ex-ERDF), de la MAIF, de Bpifrance et de Cap Digital, Talan a profité de la première table ronde pour lever le voile sur une initiative destinée à « valoriser toute forme de création et d’échange de valeur au sein de l’entreprise ».

Cette initiative prend la forme d’une monnaie à usage interne baptisée TalanCoin et adossée à une blockchain.

Les collaborateurs du groupe spécialisé dans le service, le conseil et l’ingénierie disposeront d’une plate-forme sur laquelle ils pourront, via une application mobile, convertir leurs TalanCoins en avantages non monétaires : formations, temps pour des projets personnels…

Innovation et régulation

Talan se projette déjà sur des systèmes de vote et de financement participatif. Mais d’après son président-cofondateur Mehdi Houas, il faudra d’abord passer par les trois phases de l’innovation : le scepticisme, la résistance, puis l’accompagnement.

Cet ancien d’IBM, qui fut pendant près d’un an ministre du Commerce et du Tourisme au sein du gouvernement tunisien, insiste sur la nécessité « d’expérimenter, puis de réfléchir » ; une logique, qui, selon lui, est appliquée aux États-Unis, quand la France fait le contraire…

Députée Les Républicains d’Eure-et-Loir, Laure de La Raudière est sur la même ligne. « Il faut remplacer le principe de précaution par un principe d’innovation ».

Son collègue Lionel Tardy, de Haute-Savoie, résume, à propos des parlementaires : « Moins on en fera, mieux ça sera ». Il est imité en cela par la secrétaire d’État au Numérique Axelle Lemaire, qui réaffirme qu’il « ne fat pas légiférer à ce stade de la technologie ».

* L’une des thématiques fortes de ces rencontres – marquées par la non-représentation du Sénat – aura été l’avenir des tiers de confiance, que la technologie de registre autonome menace de court-circuiter. La salle s’est accordée sur le fait que ces intermédiaires ont leur place dans le cadre de l’exploitation de blockchains privées, notamment pour la gestion des clés de sécurité.

Quelques articles pour creuser le sujet :

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

1 mois ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago