Terrasoft Solutions ne manque pas de chien ! La firme a développé deux versions de Linux. L’une destinée aux travaux intensifs, utilisée par les plus grands organismes de recherche comme la NASA, Harvard ou le MIT et qui permet d’utiliser les ordinateurs d’Apple en grappe. Cette version intitulée « Black Lab » s’appuie sur la puissance reconnue de l’architecture PowerPC. Mais pour des utilisations moins intensives, la firme du Colorado dispose également dune version PowerPC du Linux Red Hat : « Yellow Dog Linux »> encore appelée YDL. Il s’agit d’un logiciel système essentiellement utilisé comme serveur d’applications aussi bien par des développeurs, que des écoles, des centres de recherche ou des scientifiques, mais également, selon Terrasoft, par d’anciens utilisateurs de la plate-forme X86 d’Intel conquis par l’architecture PowerPC.
YDL en version 2.0 a été développé depuis un an et a été présenté en version bêta le 2 mai à l’exposition Macintosh « Macintosh Business Expo » de Portland dans l’Oregon. Ce système qui fonctionne sur Mac ou sur la famille de serveurs d’IBM R/S 6000 dispose d’une interface graphique KDE 2.1 et est fourni avec 900 applications répondant aux besoins de serveurs, de développement ou des bureaux. On y retrouve entre autres OpenOffice, 4 navigateurs différents, et l’émulateur « Mac-On-Linux » qui permet de faire tourner les applications pour Mac compatibles jusqu’à Mac OS 9.0.4. YDL 2.0 est clairement fait pour permettre à des organisations ou à des utilisateurs de profiter de la puissance de calcul de l’architecture PowerPC et de serveur pour un parc hétérogène de machines.
Des avantages matériels spécifiques
L’utilisation de Linux sur l’architecture PowerPC permet, grâce notamment à l’utilisation du moteur de calcul AltiVec du G4, d’obtenir des gains de performances de 150 à 300 % par rapport aux autres architectures de processeurs. Certaines applications Linux tournent ainsi 10 fois plus vite d’une plate-forme à l’autre. Dans le même temps, la consommation spécifique de ces processeurs est de près de 40 % inférieure à celle des processeurs Intel X86. Des avantages non-négligeables, dès qu’il s’agit de réaliser des calculs intensifs où le matériel développé par Apple ou IBM s’avère très bien placé. De plus ces applications permettent de réaliser des calculs en parallèle, grâce à la fonction de démarrage réseau spécifique aux machines d’Apple.
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