Test HP Mini 210-3020ef : un digne héritier

Performances matérielles

A défaut de prendre en charge les disques optiques, le Mini 210 propose un lecteur de cartes multimédia SD et MMC. Son taux de transfert maximal plafonne autour des 20 Mo à la seconde en lecture, pour une utilisation CPU négligeable.

Ce débit optimal n’est malheureusement atteint que dans des conditions bien définies. Ainsi, le débit chute assez remarquablement en fin de fichier ainsi que lors de copies multiples en simultané. Il ne faut ménager le dispositif pour en tirer le meilleur.

En règle générale, la copie depuis et vers un tel support reste un procédé aisé. Ainsi, allié à quelques trente secondes de patience, un bon vieux glisser-déplacer achemine sur le bureau une compilation de 20 fichiers encodés en MP3 à 320 kbps.

Quant au bus USB 3.0, il offre des performances similaires. Sa vélocité dépend plus des périphériques eux-mêmes. En effet, un support externe de dernière génération surfera sans rechigner sur la vague des 5 Gb/s, alors qu’une clé qui a fait son temps ne dépassera pas la dizaine de mégaoctets. Cela coule de source, mais l’on n’y fait pas toujours attention.

Le support qui perd le plus dans l’affaire reste le disque dur. Ce n’est pas tant la capacité (250 Go) qui laisse à désirer, mais des temps d’accès qui dépassent régulièrement les 20 ms.

En outre, quand ses homologues atteignent des pics de 100 mégaoctets à la seconde en lecture, ce Toshiba MK2576GSX ne dépasse pas les 75 mo/s. A titre d’exemple, c’est inférieur aux 95 mo/s de l’Elitebook, un laptop récemment testé par nos soins.

Les deux machines ne jouent pas dans la même catégorie, convenons-en. Fort heureusement, les circonstances atténuantes ne s’arrêtent pas là : la vitesse en écriture épargne à ce maillon faible les huées du grand public.

Reste que ses 5400 rpm lui octroient volontiers le bonnet d’âne, encore plus lors du traditionnel exercice de transfert d’une série de petits fichiers. Les dixièmes de seconde de recherche s’accumulent et l’ensemble finit par accuser un retard inexcusable à l’allumage.

(lire la suite du test en page 12)