Test HP Mini 210-3020ef : un digne héritier

Prise en main

Réactivité, précision au pointage, excellente intégration des boutons… Les compliments sont légion à l’égard du pavé tactile intégré. A tort ou à raison ? L’expérience a tendance a privilégier la seconde solution.

Malgré un aspect rugueux qui déplaira à certains, ce touchpad s’épargne les aberrations tactiles pour offrir un confort supérieur à la moyenne. Sa largeur satisfaisante offre d’autant plus de liberté dans le déplacement de l’index (et du majeur dans le cas du multitouch).

C’est dans le sens de la hauteur que la tâche se gâte. La manipulation verticale est rendue complexe par un pavé somme toute ramassé, et qui paie sans doute le tribut d’une zone incurvée située à l’arrière du châssis. Or, l’espace qui se perd ne se retrouve pas sur un netbook.

Forcément, le défilement à l’aide de la molette virtuelle en pâtit. Et quand bien même il daigne s’activer (tout au plus une fois sur deux), le mouvement est pataud, loin d’être criant de naturel. Un clic maintenu et accompagné d’un glissement s’avère vite salvateur.

Toutefois, c’est sans compter le bruit distinctif des boutons gauche et droit. A la longue, le constat énerve. A l’image d’un métronome, sa récurrence poussera peut-être certains à s’en remettre à un dispositif externe de pointage (souris, trackball).

Ce tableau aux airs de diptyque s’éternise jusqu’à l’usage du clavier. La réactivité est toujours de mise et les touches sont discrètes à la saisie.

D’apparence solide et bien casées dans leur logement, elles semblent prêtes à accompagner l’utilisateur pendant plusieurs milliers d’heures de frappe acharnée.

En outre, une impression de liberté se dégage. Même après quelques dizaines de minutes passées sur un traitement de texte, les phalanges ne fatiguent pas. On les jurerait presque imprégnées d’un dopant que HP aurait disposé sur le clavier.

Si l’espace de 4 millimètres entre les touches alphabétiques assure un confort certain, le pavé directionnel perd en fonctionnalité. Il est minuscule et difficilement utilisable, à moins de jouer les contorsionnistes. On jette vite l’éponge pour se rabattre sur un défilement à la souris.

De même, la rangée supérieure (composée essentiellement des marqueurs de fonction) est réduite à son strict minimum en termes de surface occupée.

HP aurait pu pousser un peu plus loin son intégration, plutôt que de proposer des demi-touches. Cette décision n’a néanmoins que peu d’impact sur l’ensemble.

(lire la suite du test en page 6)