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Test HP Pavilion DV6 : méfiez-vous de l’eau qui dort

Performances et benchmarks

Bon benchmark ne saurait mentir, a-t-on pour coutume d’affirmer à l’heure de laisser s’exprimer les entrailles d’une machine, seule face à elle même, à ses limites logicielles et matérielles.

En effet, les résultats chiffrés sont à l’image de l’impression globale laissée par quelques journées d’utilisation classique : le Pavilion DV6 s’impose comme une valeur sûre dans sa gamme de prix.

A commencer par le lecteur de disques optiques, divisé en deux unités logiques par l’explorateur Windows. Ni la lecture, ni l’écriture n’égratignent franchement le processeur, rarement sollicité à plus de 5%, malgré des débits aux alentours des 25 Mo/s.

Révolu, le temps des cédéroms inscriptibles à 4x ! Désormais, la vitesse de croisière tutoie les 25x pour une gravure typique d’ISO, en l’occurrence l’image disque du DVD de la dernière distribution d’Ubuntu.

Même son de cloche pour le disque dur interne, corroboré par les quelques tests du logiciel Crystal Disk.

Les 7200 rotations par minute offrent un bon taux de transfert en lecture proche des 100 mégaoctets à la seconde, tant que l’on évite de déplacer en simultané une montagne de fichiers, comme le démontre le banc d’essai.

Auquel cas les largesses de l’explorateur Windows se répercutent sur les performances. Windows 8 devrait en partie solutionner ce vilain défaut.

En attendant, les résultats restent probants et parlent d’eux-mêmes, jusqu’à l’exercice de l’écriture aléatoire.

Le stockage conventionnel conserve là une bonne longueur d’avance sur les SSD à base de mémoire flash NAND, puisque le débit moyen de 99 Mo à la seconde se permet même de dépasser la vitesse observée lors des opérations de lecture.

Reste que les déplacements, copies et autres écrasements de fichiers pâtissent de sévères ralentissements dès lors qu’ils se prolongent. Le temps d’accès augmente en fonction, jusqu’à dépasser les 30 millisecondes. De quoi louer les mérites des modules Solid State Disk ?

Loin derrière, au ban de l’informatique moderne, les clés USB vieillissantes de la rédaction ne laissent entrevoir que peu d’espoir à l’heure où la norme 3.0 à 5 Gbits/s se popularise à la vitesse grand V.

Sans surprise, la standardisation des composants et des contrôleurs qui en résultent offre un débit dans la moyenne.

A raison d’une bonne grosse seconde par morceau de musique encodé en MP3 à 128 kbps, il faut trente secondes pour lire un album depuis un périphérique de stockage de masse. L’écriture laisse plus à désirer, mais c’est le lot de la mémoire amovible.

Au niveau graphique, il n’est pas d’anicroche ou d’erreur colorimétrique qui sache longtemps retenir l’œil de l’utilisateur. On tutoie la finesse sans atteindre la perfection, mais une dalle de meilleure qualité induirait sans conteste des coûts de production revus à la hausse.

Reste toutefois comparable ce qui l’est réellement. Autrement dit, les quelques 7500 points affichés par 3DMark05 ne font office de preuve de bonne tenue que par leur relativité : le carte GPU intégrée est une excellente élève, dans son domaine d’action.

Ce qui pêche plus nettement, c’est l’autonomie. Les affres de Battery Eater utilisé en consommation maximale ont raison des 6 cellules de l’accumulateur en un peu moins d’une heure et demie, Wi-Fi éteint.

Un usage standard (luminosité à 50%, connexions sans fil activées, navigation Internet et musique douce en tâche de fond) se révèle bien moins gourmand et offre trois à quatre heures de durée de vie. Rien de très folichon, mais c’est dans la moyenne des 15 pouces.

(lire la suite du test en page 7)

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