Test HP Pavilion DV6 : méfiez-vous de l’eau qui dort

Conclusion : tout est bon dans le cochon

En pleine restructuration de ses activités, HP semble prêt à abandonner sa production de matériel pour se concentrer sur le logiciel. WebOS déchu, les ordinateurs de la série Pavilion y ont-ils gagné ou perdu ?

Bénéficieront-ils d’un sursis face à la concurrence ? Parviendront-ils à tirer leur épingle du jeu face aux futurs ultrabooks ? Obi-Wan Kenobi ?

Autant de questions qui, sans trouver intégralement réponse moins de deux mois après l’arrivée du DV6 sur le marché, laissent à penser qu’il sera difficile de soutenir la comparaison tant que HP, pris entre deux feux, n’aura pas décidé du sort de sa division d’ordinateurs personnels.

Force est tout de même d’admettre que pour 499 euros, ce digne représentant de l’inénarrable famille Pavilion a tout pour réussir : un processeur à quatre cœurs ; de la mémoire vive à gogo ; un écran, un clavier et un pavé tactile de bonne facture ; une carte son évoluée pour un ordinateur portable… et tout simplement un petit look sympathique.

Emblème d’une puissance aussi discrète qu »exacerbée, cette machine destinée au grand public se joue des contradictions pour offrir un confort d’utilisation qui ne laisse guère transparaître que des ébauches de désillusions.

Pourtant, et c’est systématique, les mauvaises impressions ne perdurent jamais très longtemps. Aussi, on saura pardonner à HP les quelques aberrations esthétiques de son châssis, et à Microsoft les heurts caractéristiques de son OS phare.

Note indicative : 14/20