Test Packard Bell Liberty Tab : Acer est passé par là

Une liberté qui s’arrête là où commence celle de l’iPad ?

Sans équivoque, la Liberty Tab n’a ni le gabarit, ni la prétention de s’attaquer au roi iPad. Elle se destine avant tout à une clientèle soucieuse d’allier qualité et prix, dans un rapport pas forcément égalitaire.

En effet, les tarifs restent élevés, pour un produit somme toute loin d’éclipser les standards : 399 euros pour le modèle 16 Go et 100 de plus pour doubler cette capacité mémoire, quand la version de base de la nouvelle tablette d’Apple ne dépasse pas les 500 euros.

A défaut de rivaliser avec le haut de gamme, Packard Bell joue d’astucieux ajouts pour trancher avec l’Iconia Tab A500 et éviter à sa Liberty Tab la lourde appellation de clone.

Ce n’est pas pour autant que ce cru estival ne hume pas le réchauffé. Tout juste son design osé en fait-il un appareil unique. Pour le reste, le fond comme la forme démontrent une cruelle ressemblance avec l’ambassadeur Android de chez Acer.

Des formes bombées, des ports placés au même endroit sur le châssis, des composants similaires d’une énième architecture à base du Tegra 2 double coeur… l’illusion ne dure qu’un temps. Les mauvaises langues évoqueront un concept marketing pour un produit réhabilité ou « rebadgé ».

Sans surprise, les performances sont d’ailleurs proches de celles de la Motorola Xoom ou encore la Galaxy Tab de Samsung. L’Eee Pad Transformer fait mieux et se démarque par la présence d’un clavier physique.

Aussi, opter pour l’une ou l’autre des sœurs siamoises d’Acer et Packard Bell se résumera à des attraits esthétiques, éventuellement budgétaires. Le matériel, lui, remplira son rôle traditionnel, sans se presser. Idéal pour les usagers lambda, désireux de consulter leur boîte mail en déplacement, de visionner quelques films ou de se constituer une librairie d’ebooks et photographies.