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Tribune Pierre Matuchet (Milky) : « Le Web est mort, vive le mobile »

Le succès mobile et des réseaux sociaux rebat les cartes du Web.

Ils sont désormais au cœur des relations et transactions marques-consommateurs.

Les acteurs américains de l’Internet  l’ont anticipé et multiplient les offres consolidées pour faciliter les usages, considère Pierre Matuchet, DG de Milky, une agence « social media » française.

Du 2 au 8 juin, il a participé à une mission ACSEL (« Association de l’économie numérique ») organisée dans la bouillonnante Silicon Valley en Californie

Cinq éléments ou comportements ont retenu mon attention :

1. Le Web est mort, vive le mobile
Sur place, les entreprises ne se posent plus la question du développement mobile qui est devenu le socle, la version Web d’un site devenant facultative.

Nous assistons à un véritable renversement de vapeur : on pense de façon très pragmatique d’abord usage mobile avant de penser usage computer, face aux quelques 100 millions d’Américains qui possèdent un Smartphone.

2. Social toutes !
Même s’il reste de réelles et légitimes interrogations sur le modèle économique final des réseaux sociaux, on admet aisément la disruption amenée par le social avec les enjeux autour de la relation marques-internautes qu’elle entraine (fan page, prescripteurs, instantanéité, viralité, buzz…).

Un absent de marque dans la « picture » : Google est très créatif autour du portefeuille électronique et du mobile par exemple, mais déçoit par son retard en matière de social, largement préempté par Facebook en particulier sur l’Open Graph.

Google + est, et reste, une plate-forme fermée.

3. L’intersection s’appelle SOLOMO
La majorité des concepts marketing en sont imprégnés désormais aux Etats-Unis : répondre sur mesure aux attentes des internautes et mobinautes avec  le bon message à la bonne personne, ses amis et les amis de ses amis, au bon moment et au bon endroit.

Avec l’exploration du concept « Social, Local, Mobile », l’impact est maximum.

4. Le cloud, un nuage en pleine éclaircie
Avec la mobilité croissante des individus et la volonté de pouvoir utiliser tous ses outils n’importe où et n’importe quand, la question de l’infrastructure cloud (encore anxiogène en Europe) ne se pose plus sur place.

Sauf peut être sur les aspects de la réalité augmentée ou du virtuel.

5. Une base solide : la créativité
Lorsque l’on arrive dans la Silicon Valley, ce qui nous marque tout de suite, c’est cette énergie folle qui vit avec ce besoin d’avoir une idée toutes les secondes et de se renouveler constamment.

Lié à cela directement : les levées de fonds atteignent des sommes astronomiques ;  les investisseurs ne veulent pas rater de pépite.

Les rachats atteignent également des sommets, le dernier exemple frappant en date étant le rachat de BuddyMedia par Salesforce.

Crédit image : © Urbanhearts – Fotolia.com

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