Le manque à gagner des retards de paiement chez les PME est estimé à 16 milliards d’euros. Une entreprise fait faillite toutes les 33 minutes à cause des impayés en France.
Bercy a déjà infligé plus de 4 millions d’euros d’amendes pour retards de paiements. Malgré tout, il y a toujours autant d’impayés…
La réponse viendrait donc-t-elle des acteurs du numérique ? Quelles solutions ont-ils à offrir aux PME pour assainir leur trésorerie ?
Le découvert bancaire reste de loin la première source de financement des trésoreries des PME. Cependant, les cautions demandées et les difficultés d’obtention rebutent certains dirigeants. Les plateformes de financement participatif (crowdfunding) apparaissent comme des moyens alternatifs.
Seule la confidentialité pourrait freiner les dirigeants : alors que votre banquier sera le seul informé de votre problème de trésorerie, l’appel au crowdfunding est visible par l’ensemble du Web, et donc de vos clients et concurrents.
L’affacturage, qui consiste à transférer ses créances auprès d’une société appelée Factor, est une solution de financement de la trésorerie à court terme.
Cette technique permet de financer immédiatement la créance. Les FinTechs (jeune entreprise technologique innovante du secteur financier) permettent maintenant une revente « à la facture » en digitalisant l’accès à l’affacturage, ce qui facilite l’accès aux TPE à ce mode de financement.
Ce mode de financement est pratique pour gérer un besoin ponctuel de trésorerie.
L’affacturage « classique » s’est également grandement digitalisé, avec des outils financiers faisant appel à des quantités astronomiques de données (big data), et une digitalisation complète de l’analyse des données, du financement, et du processus de recouvrement.
L’affacturage classique est une véritable relation « long terme » avec le factor, et permet en prime d’auditer son processus de gestion de la facturation.
La mise en place de scénarios de facturation et de relance et leur digitalisation permet d’accélérer le paiement des factures, et donc réduire le BFR (besoin en fond de roulement). Qui dit réduction du BFR dit trésorerie assainie, et donc disponibilité de cash à court terme.
Bien que cela nécessite un changement des habitudes avec la prise en main d’un nouveau logiciel, cela permet de traiter la cause du problème et d’anticiper les problèmes de cash.
Une tribune libre de Christophe Gayet, Responsable commercial de l’éditeur BGD (logiciel de recouvrement, « accélérateur de paiement »).
(Crédit image :BGD)
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