Les ultrabooks n’ont plus guère de secret pour Intel, qui en promeut sans relâche le concept comme les incarnations matérielles, avec en ligne de mire une nouvelle génération de processeurs Core amenés à peupler, à compter du printemps prochain, des machines essentiellement destinées à trouver leur place en entreprise.
En attendant, c’est le grand public qui se délectera des premiers représentants d’un marché encore à l’état d’embryon, que n’a réellement investi qu’une poignée de téméraires identifiés sous le nom d’Acer, Asus, Lenovo et Toshiba.
Dans une ambiance aussi légère et diffuse que des ordinateurs dont la seule masse (un kilogramme à peine) porte à rêver d’une « ultra-mobilité » tant vantée par la directrice financière d’Intel Stacy Smith, Paul Rietze et Vijay Keshav, hauts responsables du département ultrabooks, ont débuté sur une note encourageante le marathon des nouveautés.
En dépit d’un tassement des ventes, le fabricant de semi-conducteurs espère écouler près de 370 millions de machines en 2012, pour une croissance de 6 à 7% en rapport avec les prévisions relatives à l’exercice 2011.
L’ultrabook contribuera-t-il à cet embellissement ? Pas avant d’avoir mis le consommateur au goût du jour, estime Intel, qui lancera à cet effet une vaste campagne publicitaire, en janvier prochain.
Un credo, pour une mission : combiner cinq segments de marché (le jeu, la création de contenus, le multimédia, la mobilité et l’utilisation classique) sans compromis, si ce n’est ce prix qui devra nécessairement plafonner sous les 1000 dollars, tout en composant avec des contraintes techniques.
En premier lieu, un châssis dont l’épaisseur, écran replié, ne dépasse pas les 15 millimètres (20 millimètres sous certaines conditions).
Un premier commandement qu’incarne le Portégé de Toshiba, qui a cette particularité d’embarquer un RJ45 (LAN) et un VGA à la racine d’un embonpoint qui augure d’une série 2012 dédiée aux PME, avec des possibilités d’extension décuplées, grâce à des stations d’accueil dont les représentants d’Intel se sont toutefois refusé à révéler les tarifs.
« Ce sera plus cher, en effet« , a concédé Paul Rietze, dont le flegme apparent semblait à cet instant dissimuler la dure réalité d’un lancement frileux, antithèse à une production de masse qui permettrait pourtant d’abaisser l’échelle tarifaire.
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