British Telecom, très endetté, cherche à limiter les coûts de la construction d’un réseau de troisième génération, lequel est estimé à 15,5 milliards de francs. Sa filiale mobile, BT Wireless, a annoncé avoir contacté les différents opérateurs présents en Grande-Bretagne afin de partager les coûts de mise en place d’un réseau. Vodafone, un des opérateurs contactés, s’est dit intéressé par l’idée d’un partenariat. Ce dernier avait par ailleurs renoncé à cette éventualité en Allemagne. Viag Interkom, filiale de BT, avait déjà proposé la mutualisation des coûts (voir édition du 26 février 2001).
En France, la mutualisation des coûts est encouragée par l’ART, notamment si cela peut permettre une couverture du territoire dans des délais plus courts. Toutefois, l’Autorité de régulation permet cette association entre opérateurs uniquement pour ce qui concerne les infrastructures passives tels le génie civil, les pylônes… France Télécom a de son côté exclu toute solution de ce type, préférant assumer à lui tout seul les coûts liés à la construction de son réseau UMTS.
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