Un clavier et une souris ‘au feeling’

Marre de votre voisin de bureau qui frappe sur son clavier comme un damné (du reste ce n’est pas comme ça qu’il ira plus vite) ? Offrez-lui donc un clavier signé FingerWorks. Avec ceux-ci, finies les pressions sur les touches : un simple contact suffit. Et si au départ ces claviers d’un nouveau genre sont destinés aux personnes souffrant de certains handicaps, rien n’empêche de profiter de cette nouveauté. On connaît déjà des claviers plus ou moins tactiles, mais la technologie TouchStream employée ici est particulière. Elle reconnaît en effet l’impulsion électrique fournie par le contact avec le doigt en plusieurs points et non un seul comme c’est habituellement le cas. Résultat : plus de précision alors qu’un seul contact suffit. De plus elle permet de jeter sa souris aux orties (on conseillera plutôt de la donner au petit neveu) en permettant la reconnaissance de certain gestes qui entraîneront l’exécution de commandes habituellement réservées au mulot. Ainsi joindre les doigts peut être configuré pour fermer une application, tandis qu’ouvrir sa main pourrait correspondre au menu « ouvrir », et ainsi de suite. Seul bémol pour l’instant : il n’existe qu’une taille de clavier, ce qui le rend difficile à manier pour de trop petites menottes ; on imagine qu’un joueur de pelote basque à main nue éprouvera également quelques difficultés. Reste que si le FingerWorks rencontre suffisamment de succès, il sera certainement décliné en plusieurs tailles. Et en laissant gambader son imagination on peut rêver d’un clavier de l’épaisseur d’une feuille de papier qui couvrirait tout le bureau. Une petite pression bien placée suffirait à le transformer en clavier de piano par exemple… On attend avec impatience de tester tout cela !