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Une journée de grève chez Alice pour la défense de l’emploi

Jeudi, à l’appel des syndicats (CFTC, FO-Com, CFDT, CGT, et CGC), les 1400 salariés de Telecom Italia France, répartis sur trois zones (Paris, Bordeaux, Marseille) étaient appelés à participer à un mouvement de grève. L’objet de la grogne sociale porte sur les conditions de vente prochaine de la société qui exploite la marque Alice en France mais aussi une division solutions réseaux et hébergement pour entreprises.

Contacté par Vnunet.fr en fin de journée, un représentant de la CGT issu du pôle centre d’appels de Telecom Italia France à Bordeaux (un tiers de l’effectif global) a donné son point de vue sur l’ampleur du mouvement. A Bordeaux justement : un salarié sur cinq auraît participé à la grève (une centaine de personnes donc). Une ampleur moindre par rapport à l’entité homologue de Marseilles (environ 400 salariés) : on aurait observé une mobilisation de 90% des collaborateurs sur place. A l’heure du bouclage, notre contact de la CGT n’avait de relais pour savoir ce qui s’était passé sur Paris.

« Cela a été modéré à Bordeaux mais le mouvement a été important à Marseille », résume notre interlocuteur de la CGT, qui avance une explication à propos de ce décalage. Malgré l’appel à la grève soutenu par toutes les centrales syndicales, deux délégués syndicaux (CGC et CFTC) sur les cinq présents sur le site de Bordeaux (le groupe en compte 16 au total sur les trois zones en France) ne se seraient pas pliés à la consigne voire auraient mené « une campagne anti-grève ».

Trois opérateurs en lice pour Alice

Autant d’éléments à prendre avec un certain recul, faute de regards croisés en interne. La direction de Telecom Italia France n’a pas souhaité apporter de commentaires sur cette journée. Elle est mise en cause par les syndicats qui fustigent le manque de communication sur le processus de vente de l’entreprise. D’ici la fin du mois, le nom du repreneur devrait être dévoilé. Trois opérateurs restent en lice : Numéricâble, SFR/Neuf Cegetel et Iliad/Free.

Deuxième grief : les syndicats dénoncent également le manque de clarté sur la situation économique réelle de l’entreprise. A la suite d’un comité d’entreprise extraordinaire en avril, une procédure d’alerte a été déclenchée. Ce qui permet en théorie de donner aux élus du comité d’entreprise des « moyens préventifs d’informations et d’actions pour agir en cas d’émergence de difficultés dans l’entreprise et prévenir les restructurations et licenciements ».

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