La Commission européenne a autorisé le projet d’acquisition de l’opérateur britannique O2 par le groupe espagnol de télécommunications Telefonica (voir édition du 31 octobre 2005). Elle estime que ce rapprochement « n’entraverait pas de manière significative une concurrence effective dans l’Espace économique européen (EEE) ou une partie de celui-ci ».
Toutefois, l’exécutif européen a exprimé des craintes relatives aux risques de concurrence faussée sur le marché des services d’itinérance internationale (roaming), notamment au Royaume-Uni.
Du coup, Telefonica s’est engagée à quitter l’alliance FreeMove afin de concrétiser son rapprochement avec O2. Outre l’opérateur espagnol, ce groupement d’opérateurs mobiles inclut France Télécom, Telecom italia et Deutsche Telekom.
Ce club de poids lourds dans la téléphonie mobile sert notamment de levier pour établir des partenariats dans le domaine du roaming. Un domaine que la Commission européenne scrute avec intérêt, jugeant les tarifs prohibitifs (voir édition du 5 octobre 2005).
L’enquête sur les alliances mobiles toujours en cours
En revanche, Bruxelles n’a pas émis d’objections concernant l’adhésion d’O2 à Starmap, une alliance alternative à FreeMove jugée « moins structurée ».
Rappelons que Bruxelles poursuit son enquête, lancée en 2004, concernant Starmap et FreeMove. L’objectif est de vérifier si oui ou non ces alliances respectent les règles du traité CE relatives aux pratiques commerciales restrictives (Article 81).
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