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Voitures connectées : Renault ne voit pas Google et Apple dans le rétroviseur

En évoquant l’avenir des voitures connectées, Carlos Ghosn se montre prudent voire même dubitatif sur la conduite 100% automatique.

Même si le constructeur automobile français compte mettre sur le marché dix modèles de véhicules (semi-)autonomes d’ici 2020…

Lors du New York International Auto Show, le P-DG du groupe Renault-Nissan a précisé sa réflexion.

Tout d’abord, le dirigeant a estimé qu’il était nécessaire de clarifier les cadres règlementaires dans les pays concernés avant d’envisager la commercialisation de voitures autonomes.

« C’est très important de faire du lobbying dans chaque pays auprès des autorités de régulation concernées par les moyens à mettre en place pour ne plus avoir l’œil sur la route et les mains sur le volant. »

Aux Etats-Unis, une régulation sur la voiture autonome est en train de s’ériger Etat par Etat (comme c’est le cas en Californie). Au niveau fédéral, l’administration Obama compte consentir une enveloppe de 4 milliards de dollars sur dix ans à ce sujet.

Voitures sans chauffeur : « Pas vraiment enthousiaste »

Impliqué dans la commercialisation de modèles de véhicules 100% électriques, Renault scrute aussi la manière d’avancer sur les voitures connectées. Avec ou sans chauffeur.

Carlos Ghosn met la priorité sur des automobiles semi-autonomes, qui mélangent des fonctions automatiques et manuelles mises à disposition du conducteur.

La vision « zéro chauffeur » le laisse perplexe. « Nous ne sommes pas vraiment enthousiasmés par la voiture sans conducteur », déclare le patron de Renault, selon les propos retranscrits par The Wall Street Journal. « Ce concept pourrait devenir extrêmement dangereux dans des pays sous-développés qui manquent d’infrastructures routières. »

Carlos Ghosn craint-il l’émergence d’une concurrence sur ce segment des voitures autonomes avec des entrants comme Google et Apple ?

« Il y beaucoup de curiosité parmi les constructeurs automobiles », admet le P-DG du groupe français. « Mais je ne crois pas qu’ils ont pour objectif de devenir des fabricants d’automobiles. »

S’ils avaient des projets dans ce sens, ils auraient acquis des firmes automobiles, suggère-t-il.

A suivre. On n’en est qu’au balbutiement du marché…

(Crédit photo : Renault,  Luc PERENOM, AG de Renault)

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