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VTC : GrabTaxi roule sa bosse en Asie du Sud-Est

Les centaines de millions de dollars coulent à flot pour soutenir le secteur des VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) qui a besoin de cash pour son expansion.

GrabTaxi vient ainsi de lever 350 millions de dollars en échange d’actions de Serie E. Il s’agit de la plus grosse levée de fonds à ce jour réalisée par la start-up créée en juillet 2011 en Malaisie sous le nom de MyTeksi à l’origine et désormais basée à Singapour.

GrabTaxi cumule 680 millions de dollars de fonds levés depuis sa création, la dernière en date remontant à décembre 2014 (250 millions de dollars).

Ce montant permettra à la start-up d’étendre son activité à Singapour, la Malaisie, au Vietnam et à Pékin.

Le précédent tour de table avait permis à GrabTaxi d’ouvrir un centre de recherche et développement à Singapour pour un montant de 100 millions de dollars. Son objectif : analyser des données afin d’identifier les tendances du marché.

La start-up opère actuellement dans 26 villes situées dans 6 pays, dont l’Indonésie, les Philippines et la Thaïlande.

En tout, GrabTaxi peut s’appuyer sur un réseau de 110 000 conducteurs répartis en Asie du Sud-Est, ce qui se traduit par 11 commandes à la seconde. Il ne s’agit pas uniquement de VTC puisque l’application GrabTaxi, téléchargée plus de 6,1 millions de fois, permet également de commander des taxis ainsi que des motos taxis (au Vietnam).

Si la Chine représente un marché substantiel pour les sociétés de VTC, il en va de même pour toute la zone du Sud-Est asiatique. Un enjeu stratégique et un véritable levier de croissance qui n’a pas échappé au groupe Didi Kuaidi.

Né de la fusion de Didi Dache et de Kuaidi Dache contrôlés auparavant respectivement par Alibaba et Tencent, la société règne sans partage en Chine et a le vent en poupe avec en particulier une levée de fonds de 2 milliards de dollars en juillet dernier, pour une valorisation estimée à 15 milliards de dollars.

C’est donc tout logiquement qu’elle figure dans le panel d’investisseurs aux côtés du fonds d’investissement souverain chinois China Investment Corporation (CIC) et de Coatus Management.

Pour Didi Kuaidi, il s’agit également de jouer un coup face à Uber qui tente de se développer en Chine et en Asie du Sud-Est. Ces rivalités sont à la hauteur des enjeux financiers que représentent les marchés asiatiques.

Il y a peu, Travi Kalanick, P-DG d’Uber, estimait que l’environnement était favorable pour un développement en Chine qui devrait devenir d’ici la fin 2015 son premier marché devant les Etats-Unis.

Crédit photo : GrabTaxi

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