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Western Digital accélère sur le stockage hybride

En juin dernier, Western Digital franchissait une nouvelle étape dans sa course à la densité en logeant 1 To de données dans un disque dur de 2,5 pouces épais de 7 mm.

Cette démarche visait à réduire l’encombrement et la consommation électrique de la mémoire de masse pour l’adapter aux nouveaux appareils électroniques ultra-fins.

Mais sur un marché en transformation porté par l’essor de l’informatique nomade, une autre question se posait : celle de la cohabitation entre le stockage magnétique et la mémoire flash.

Les deux supports coexistaient déjà au catalogue du constructeur américain, dans le cadre de configurations dites ‘hybrides’, la flash jouant le rôle de cache pour accélérer le transfert de données, l’amorçage du système d’exploitation ou encore l’initialisation des logiciels.

Western Digital creuse aujourd’hui le concept avec le WD Black² Dual Drive (référence WD1001X06XDT ; proposé à 299,99 euros TTC), qui associe, dans un format standard (9,5 mm d’épaisseur), un disque dur 1 To de 7 mm… et un SSD de 128 Go (NAND MLC gravée en 20 nm).

Relativement peu énergivore, à 1,8 W en accès et 0,9 W au repos, le dispositif est aussi peu bruyant en fonctionnement (21 dBA) et encaisser les chocs dans une limite de 350G.

Les compromis sont plutôt à chercher du côté des performances : SSD et disque dur 5400 tours/minute partageant la même interface SATA 6 Gb/s, les débits ne dépassent pas 350 Mo/s en lecture et 140 Mo/s en écriture.

Western Digital annonce en outre que ce WD Black² Dual Drive n’est pas conçu pour les configurations RAID… et qu’il n’est pas possible de créer de partition(s) utilisant les deux volumes.

La multinationale aborde là un virage stratégique, alors que son activité de production de stockage magnétique a connu, lors du 1er trimestre de son exercice fiscal 2014 (clos le 27 septembre dernier), un ralentissement significatif, avec un chiffre d’affaires en recul de 5,7% sur un an.

Pour autant, une quête d’équilibre entre les deux forces s’est initiée cet été. Aux côtés de Seagate et Toshiba, Western Digital a communié sous la bannière de la Storage Products Association dans un démarche de réhabilitation du disque dur face à la mémoire flash.

Leurs positions se traduisent à travers le discours de la SPA, qui préconise une coexistence des deux supports pour répondre plus efficacement aux nouvelles problématiques auxquelles les entreprises sont confrontées dans la gestion de l’information.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : les périphériques de stockage, ça vous connaît ?

Crédit photos : Western Digital

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