La Wi-Fi Alliance accélère sur le dossier WiGig

Emmené par des poids lourds de l’industrie comme Intel et Microsoft, le consortium promoteur du WiGig va rejoindre les rangs de la Wi-Fi Alliance.

Ce rapprochement s’était dessiné en amont. Depuis la mi-2010, les deux organes oeuvraient de concert dans l’élaboration d’une technologie complémentaire à l’actuel Wi-Fi bibande (2,4 et 5 GHz).

Basé sur le standard 802.11ad, le WiGig opère sur la bande de fréquences à 60 GHz, peu utilisé actuellement bien que déjà exploité au XIX^e siècle.

Énergivore et d’une portée limitée (elle ne traverse pas les murs), cette technologie répond à des besoins de communication à courte distance entre plusieurs appareils, dans une logique d’interopérabilité. Par exemple, des PC portables et une station de travail.

Utilisé pour « Wi-Fi Gigabit », l’acronyme WiGig trahit un débit théorique proche de 1 Go/s. En pratique, la transmission s’effectue plutôt à des vitesses moyennes de 500 Mo/s (4 Gbit/s).

Les spécifications de bas niveau sont gravées dans le marbre depuis la fin 2011, avec plusieurs couches, notamment le Display Extension (WDE), qui supporte le transfert des flux vidéo haute résolution sur contrôleurs HDMI et DisplayPort.

La prise en charge de l’USB 3.0 revient au protocole Serial Extension (WSE).

La finalisation des fonctions logicielles (association, régulation de l’alimentation, etc.) a tardé, si bien que les premiers appareils compatibles, attendus pour 2012, n’ont pas fleuri comme escompté.

Lors du dernier CES de Las Vegas, il y a un an, la start-up Wilocity avait pourtant présenté des prototypes de processeurs compatibles.

Mais pour l’heure, ainsi que le note TechWeek Europe, seules quelques cartes d’extension sont disponibles. Dell s’est distingué en implémentant un module dans son ultrabook Latitude 6430U.

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