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Ce 13 janvier 2015 marque une étape importante dans le cycle de vie de Windows 7 : c’en est terminé du support principal de l’OS lancé par Microsoft en octobre 2009.

Une situation similaire s’était présentée en avril dernier avec Windows XP. Mais il s’agissait de la fin du support étendu de ce système d’exploitation arrivé sur le marché à l’automne 2001. Autrement dit, plus aucune mise à jour… et plus aucun correctif de sécurité. Pour Windows 7, il ne s’agit que de la fin du support dit « standard ». Microsoft continuera donc à diffuser des patchs pour éliminer les failles. Il n’y aura toutefois plus de modifications fonctionnelles, ni de mises à niveau améliorant la stabilité.

Ce calendrier concerne la dernière version majeure de Windows 7, en l’occurrence le Service Pack 1, disponible depuis le 22 février 2011. La mouture RTM (« Release To Manufacturing ») n’est plus prise en charge depuis le 9 avril 2013. Quant au support étendu, il continue jusqu’au 14 janvier 2020. Les entreprises qui souhaitent bénéficier du même niveau de support qu’en « standard » devront s’assurer de négocier un contrat avec Microsoft.

Le support principal s’arrête aussi pour certains produits qui partagent une partie du socle technique de Windows 7. Notamment Windows Server 2008, Dynamics NAV 2009 et Exchange Server 2010. En parallèle, l’accessibilité du système d’exploitation est réduite à son minimum : il n’est plus vendu dans le commerce depuis le 31 octobre 2013. Et seule la version Professionnelle est encore ouverte aux OEM qui souhaiteraient la précharger sur leurs PC/tablettes : les éditions Familiale, Basique, Familiale Premium et Intégrale ne sont plus installables « d’usine » depuis le 31 octobre 2014.

Se pose nécessairement la question de la transition post-Windows 7. Va-t-on revivre un scénario « à la Windows XP », où le système d’exploitation subsistera bien au-delà de son cycle de vie défini, malgré les risques encourus en matière de sécurité informatique ? C’est ce que laissent suggérer les dernières mesures de Net Applications : au 31 décembre 2014, Windows 7 dispose encore, sur le segment des OS desktop, d’une part de marché quatre fois supérieure à celle du tandem Windows 8/8.1 (56,26 % contre 13,52 %).

Les experts s’accordent sur l’importance, pour les entreprises, de réfléchir dès à présent à l’après-Windows 7. Selon Gartner, les améliorations apportées par Windows 8.1 ont en décrispé certains, qui se montrent plus enclins à faire la transition. Mais l’ampleur des investissements requis reste un obstacle majeur, tout particulièrement dans le contexte actuel. Et les entreprises n’ont pas toujours les moyens de négocier – au prix fort – une prolongation de contrat avec Microsoft.

Les barrières sont aussi d’ordre logistique : le changement de système d’exploitation peut entraîner des incompatibilités stratégiques, voire des interruptions d’activité. Même si Microsoft assure avoir travaillé sur la question de la compatibilité applicative…

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