Pour gérer vos consentements :

Quid de Windows 8 en entreprise ? A l’occasion du CeBIT de Hanovre, Microsoft fait le tour de la question : consumérisation des plates-formes mobiles, enjeux sécuritaires, portabilité des données… les problématiques sont légion.

La firme de Redmond ne s’en cache pas le moins du monde et s’attache à y apporter réponse par la voix de son directeur des opérations, le dénommé Kevin Turner.

Avec un million de téléchargements au compteur 24 heures après sa mise à disposition en version Consumer Preview, Windows 8 a pour sa défense une popularité avérée, une renommée qu’il s’est forgée au prix de ce pesant voile d’incertitude dissipé sur le tard.

Le mystère lui a valu d’être encensé. La pression est désormais retombée. Elle ouvre la voie à une interface Metro, adaptée aussi bien au couple clavier-souris qu’au contrôle tactile.

A cet égard, Microsoft évoque une continuité dans l’expérience utilisateur, à l’appui de cet écosystème unifié apte à investir les postes de travail traditionnels (desktop, laptop) comme les tablettes tactiles. Un atout déterminant face à la consumérisation.

Par voie de conséquence, Windows 8, de par sa compatibilité étendue aux architectures ARM et x86, contribue à résorber la fragmentation des parcs informatiques, celle-là même dont semble pâtir Android.

A la clé, une meilleure portabilité des applications et des documents d’entreprise. Avec le service Windows To Go, que matérialise une clé USB fournie en complément, l’utilisateur a la possibilité d’exporter ses paramètres de session sur n’importe quel poste.

« La productivité en est renforcée d’autant, notamment en déplacement, grâce à cette prise en charge des communications sur réseaux mobiles 3G  / 4G« , confie à ce propos Kevin Turner.

L’intéressé pousse plus loin le concept et s’aventure sur le terrain de la sécurité. En chef de file, la technologie Trusted Boot (démarrage sécurisé), implémentée à même le matériel, empêchera l’exécution de code non signé, notamment d’éventuels rootkits.

L’artifice consiste à valider l’intégrité de la séquence d’amorçage en analysant chacune de ses composantes : hardware, bootloader, noyau et pilotes.

S’y adjoignent BitLocker (chiffrement sur disque) et AppLocker (contrôle d’accès sur le réseau d’entreprise).

Ultime pièce de cet arsenal qui se veut hermétique aux menaces, une virtualisation plus performante : pilotes graphiques retravaillés, gestion du tactile dans les machines virtuelles et prise en charge de l’USB.

Windows 7, Mac OS X, Ubuntu? Incollable sur les différences entre systèmes d’exploitation ? Répondez à notre quizz !

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

3 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

1 mois ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago