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Alcatel-Lucent conclut une année noire par la sortie de son titre du CAC40

Les dirigeants d’Alcatel-Lucent ne peuvent certainement pas dire que tout va « mieux que bien »… Les derniers mois de l’année ont été meurtriers : abandon de l’objectif de rentabilité pour l’exercice 2012, suppression annoncée il y a quelques semaines de 5 000 postes, dont pas moins de 1 430 dans l’hexagone (soit près de 20 000 postes  en six ans, depuis la fusion entre Alcatel et Lucent), …

Des mesures qui avaient principalement pour vocation de remettre à flot le bateau et de retrouver la confiance des marchés. Peine apparemment perdue : sur un an la valeur de l’action a dégringolé de 15%. Elle a même chuté de 80% en cinq ans ! Une dégringolade quasiment historique à la Bourse de Paris pour une action autrefois vedette du CAC40 !

La conséquence est sans appel : Alcatel-Lucent, déjà sur la sellette – au même titre que certaines autres vedettes industrielles hexagonales – voit son action sortir du CAC40 (les 40 plus grandes capitalisations boursières françaises) au profit du fabricant de cartes à puces Gemalto dont le titre s’est lui envolé (+ 84,5% en 2012 et +230% depuis 2007) !

Une décision, annoncée il y a quelques jours aux possesseurs du titre ALU, qui n’a rien de symbolique mais pourrait entrainer des effets en cascade, de nombreux gérants pratiquant une gestion dite  «indicielle». Autrement dit, ils achètent l’ensemble des titres du CAC 40 de façon automatique.

Reste que cette décision pourrait aussi avoir pour conséquence indirecte un questionnement sur la manière dont les valeurs intègrent le CAC40 ou en sortent. Récemment un professeur de finances à l’Ecole des hautes études commerciales (Edhec) qui était l’un des sept membres du conseil scientifique des indices de NYSE-Euronext en charge de la composition du CAC 40 avait présenté sa démission afin de protester contre l’éviction début septembre l’action Peugeot au profit du spécialiste belge de la chimie Solvay.

Il l’avait principalement justifié dans une interview au quotidien Le Monde en indiquant : «J’étais contre. Il y a un vrai souci sur la nationalité des titres. Les membres du Conseil exercent un pouvoir discrétionnaire», affirmant que Solvay n’a qu’une part minoritaire de son activité en France et considérant qu’il y avait un doute depuis le rachat de l’opérateur boursier français sur l’indépendance du conseil scientifique, qui se réunit au moins quatre fois par an, par rapport à l’opérateur boursier.

(crédit image: Shutterstock)

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