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Amazon : un grain de sable dans le rouleau compresseur Prime Day

C’était attendu… et ça n’a pas manqué : comme l’année dernière, le hashtag #PrimeDayFail est remonté dans les tendances de Twitter aux États-Unis, le temps d’une journée.

Cette journée du mardi 12 juillet 2016, Amazon l’avait choisie pour organiser, dans dix pays dont la France, la deuxième édition de son événement Prime Day.

À cette occasion, les abonnés Amazon Premium (49 euros par an)* ont pu accéder à des promotions sur des milliers d’articles… quand ils parvenaient à les ajouter à leur panier.

Ils sont nombreux à avoir vu s’afficher, pendant plusieurs heures, des messages d’erreurs à répétition. Assez pour déclencher un bad buzz sur lequel des distributeurs concurrents ont tenté de surfer. Par exemple Walmart, qui a proposé la livraison gratuite sans minimum d’achat, comme le souligne USA Today.

L’année dernière, le Prime Day avait généré, avec 34,4 millions d’articles écoulés, un volume de transactions d’environ 400 millions de dollars, soit un montant supérieur au montant dégagé lors du Black Friday de 2014.

Cette fois-ci, les analystes de Citi prévoyaient jusqu’à 1 milliard de dollars de ventes, tout particulièrement au regard de la hausse impressionnante du nombre de vendeurs tiers participant à l’opération (plus du double, selon Amazon).

Le groupe e-commerce n’a pas fourni d’indices en la matière. Il a toutefois annoncé avoir enregistré 60 % plus de commandes que lors du Prime Day 2015, avec en tête de liste les appareils électroniques dont les liseuses Kindle. En France, comme en Belgique, l’article le plus vendu aura été le DVD des saisons 1 à 4 de Game of Thrones.

Amazon avait préparé le terrain en offrant, à partir du 8 juillet, 10 dollars de réductions sur les achats d’un montant d’au moins 20 dollars… à condition de passer commande à la voix, grâce aux dispositifs Amazon Echo, Echo Dot et Amazon Tap.

Pendant quelques jours, il a également été possible de demander à l’assistant vocal Alexa quelles étaient « ses bonnes affaires pour le Prime Day ». Une piste à creuser pour Amazon, à l’heure où la part des commandes en ligne réalisées depuis la maison augmente (source eMarketer via Wired), quand celles des achats en mobilité et sur le lieu de travail diminue.

Quand bien même le milliard de dollars de volume d’affaires serait atteint, on reste loin des 14 milliards dégagés par Alibaba le 11 novembre dernier à l’occasion du « Singles’ Day », fête chinoise dédiée aux célibataires.

Le #PrimeFail était attendu…

* Amazon ne communique pas son nombre d’abonnés Premium. Ils seraient environ 60 millions rien qu’aux États-Unis et dépenseraient en moyenne 1 200 dollars par an, contre 500 dollars pour les autres utilisateurs, d’après Marketing Land. Internet Retailer précise que 73 % de ceux qui testent l’offre en version d’essai pour 30 jours restent abonnés au-delà.

Crédit photo : Eric Broder Van Dyke – Shutterstock.com

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