Charter Communications y est presque.
Le câblo-opérateur américain, propriété du milliardaire John Malone, a obtenu le feu vert du département américain de la Justice (DoJ) pour le rachat de ses concurrents Time Warner Cable et Bright House Networks.
Les deux opérations, annoncées il y a près d’un an, doivent encore être validées – probablement au mois de mai – par l’État de Californie.
Elles sont surtout soumises à des conditions que l’agence antitrust rattachée au DoJ a formalisées dans une plainte au civil (document PDF, 16 pages) contre Charter Communications.
Cette démarche a une vocation dissuasive. Elle vise à s’assurer que le câblo-opérateur prenne des engagements, notamment en matière d’accords contractuels avec les producteurs de contenus vidéo, lesquels devront être laissés libres de négocier avec des diffuseurs en ligne.
Charter Communications ne pourra par ailleurs pas plafonner les débits, ni imposer de tarifications particulières en fonction des usages de ses clients. Le tout pendant 7 ans (le câblo-opérateur demandait 3 ans), afin d’assurer le maintien d’une concurrence saine sur le marché de la vidéo en ligne, avec des acteurs comme Netflix, Hulu et Amazon.
La Federal Communications Commission, organisme régulateur des télécoms aux États-Unis, a elle aussi posé des conditions, dont celle d’apporter l’Internet haut débit à 2 millions de clients supplémentaires dans un délai de 5 ans.
Le nouvel ensemble Charter – TWC – Bright House se positionnera comme le deuxième câblo-opérateur du marché américain et le troisième diffuseur vidéo, avec quelque 19 millions d’abonnés.
En combinant les trois entités, le chiffre d’affaires 2014 atteint 35,6 milliards de dollars. Dans le détail, 22,8 milliards pour Time Warner Cable et ses 11 millions de souscripteurs ; 9,1 milliards pour Charter Communications et ses 4,3 millions de clients ; 3,7 milliards pour Bright House Networks et ses 2 millions d’abonnés.
Le groupe de John Malone (coté sur le Nasdaq) avait déjà tenté d’approcher TWC fin 2013. Mais les dirigeants et actionnaires avaient privilégié une fusion avec Comcast. Opération elle-même avortée en 2014, les régulateurs considérant qu’elle présentait trop de risques en matière de concurrence sur les offres Internet.
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