Chez Micropole, 2011 est perçue comme « une année forte en croissance avec beaucoup d’investissements (recrutement, marketing et R&D) » selon Christian Poyau, P-DG du groupe.
Le groupe de conseil et d’ingénierie affiche un chiffre d’affaires de 120,8 millions d’euros, en hausse de 18% par rapport à l’exercice 2010 (+9,1% à périmètre et taux de change constants).
Le résultat opérationnel progresse de 14% à 5,8 millions d’euros. Mais le résultat net baisse à 3,7 millions d’eurso (contre 4,2 millions l’an passé).
Dans son communiqué, Micropole explique la différence qui « correspond à la charge d’imposition en forte augmentation pour la France » (réforme 2011 de la La cotisation sur la valeur ajoutée ou CVAE) et des « écarts de change et de conversion importants ».
La trésorerie du groupe s’établit à plus de 14 millions d’euros à fin 2011.
Pour les prévisions, Micropole est plutôt avare et se contente de rappeler son objectif de chiffre d’affaires à l’horizon fin 2013 (150 million d’euros).
« Le début de l’année 2012 est quand même moins dynamique que l’a été le début de l’année 2011 », considère Christian Poyau.
Les raisons évoquées sont similaires à celles du Syntec numérique en commentant le contexte actuel : la conjoncture macro-économique est toujours aussi difficile et les échéances électorales (présidentielle et législatives) ralentissent les prises de décision pour lancer de nouveaux projets.
Même si le secteur public ne représente qu’un chiffre d’affaires de 8% pour Micropole.
« On constate chez nos clients donneurs d’ordre au profil de grosses PME un certain phénomène d’attentisme. » Prudence dans les investissements de vigueur donc.
En fonction des segments investis par Micropole, (e-business, ERP, CRM…), Christian Poyau considère que l’on retrouve le plus fort dynamisme sur le marché de la business intelligence.
Le big data est un sujet intéressant qui émerge, davantage que le cloud apparemment.
« On a un travail de veille sur la pertinence des solutions, de recherche et de marketing sur le sujet. C’est un vecteur complémentaire de développement pour nous à l’horizon 2013 et au-delà », commente Christian Poyau.
« On travaille avec des partenaires comme IBM, Greenplum et EMC pour savoir comment on peut apporter de la valeur ajoutée aux clients. »
Dans un tout autre domaine, c’est le même raisonnement : comment lier les réseaux sociaux, la gestion de la relation client et le commerce électronique. « Les entreprises sont en phase de tests et d’évaluation des rétombées réelles. »
L’international représente désormais un quart du CA de Micropole. Courant 2011, le groupe de conseil et d’ingénierie a procédé à deux acquisitions hors de France.
Oasis Consultants est un spécialiste des solutions ERP estampillées SAP en Belgique tandis qu’Easteq (devenue Micropole China) dipose d’une expertise dans le développement d’applications d’entreprise (e-commerce, trading, CRM, ERP).
Objectif : suivre les clients français dans leur expansion internationale et les start-up chinoises. Un marché immense comme la Chine, c’est difficile de résister à la tentation.
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