La plateforme d’origine française Younited Credit (ex-Prêt d’Union) revendique le statut de leader sur le segment du crédit à la consommation pour les ménages financés par des investisseurs professionnels (particuliers ou personnes morales) dans la zone Europe continentale (avec une présence actuelle dans cinq pays).
La croissance s’accélère : il a fallu un an pour passer le cap des 250 millions d’euros (franchie au premier trimestre 2016) et atteindre la barre des 500 millions.
La « première société FinTech française », qui a changé de nom mi-2016, fournit des précisions sur les financements générés en cumul : 72 000 ménages européens ont été financés pour un montant moyen de crédit de 7100 euros.
Les crédit sont destinés à l’achat de véhicules neufs ou d’occasion, à des travaux ou des projets d’équipement du domicile, et à des besoins de trésorerie pour des très petites entreprises.
Au-delà de la France, Younited Credit a étendu son influence dans quatre autres pays : Allemagne, Autriche, Italie et plus récemment Espagne. La société a porté son effectif global à 170 collaborateurs.
Chaque pays propose des spécificités de distribution. Ainsi, la branche italienne, ouverte il y a un an, permet de tester un canal de commercialisation offline avec une banque de taille intermédiaire (plus de 60 agences déployées) et un modèle d’affiliation dans le pays.
Younited Credit, que l’on présente comme « le Lending Club français » en référence au service pionnier qui avait décollé aux Etats-Unis sous la houlette du Français Renaud Laplanche, dispose d’un agrément d’Etablissement de crédit-Prestataire de services d’investissement (valable pour les pays de l’Espace économique européen).
Il étend désormais ses activités à la collecte de l’épargne auprès d’épargnants particuliers sur ces cinq marchés de prédilection.
Prochaines étapes escomptées pour l’extension géographique : la Belgique, la Roumanie et la Pologne.
En 2016, le chiffre d’affaires de Younited Credit (co-fondée en 2009 par Thomas Beylot, Charles Egly et Geoffroy Guigou) s’est élevé à 10 millions d’euros. La rentabilité devrait être atteinte d’ici fin 2018.
Depuis sa création, la société pionnière dans la FinTech en France a levé 63 millions d’euros, dont 31 millions en juillet 2015.
Selon Les Echos, un autre pan de business pourrait être développé : fournisseur de solutions en marque blanche pour le financement de crédits de consommation pour le compte de néobanques.
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