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Drôle de Sensation pour la Bbox de Bouygues Telecom

Fidèle au credo instauré peu avant les fêtes de fin d’année et jusqu’alors perpétué dans l’ombre d’une prétendue révolution numérique à la sauce fibre optique, Bouygues Telecom fait de sa nouvelle Bbox Sensation le noyau d’un foyer connecté appréhendé sous l’égide du Wi-Fi intégral.

« Fini les câbles disgracieux qui s’alignent le long des plinthes« , a glissé Olivier Roussat, auteur ce 24 janvier d’une véritable apologie du client, centrant sa nouveau-née sur les usages domestiques, sans sembler accorder le moindre crédit à l’éventualité d’aguicher les entreprises.

A cet égard, le Directeur général de Bouygues Telecom, à l’appui de force références à l’écosystème Bbox Media Center, avant-goût natal d’une convergence imminente des terminaux connectés (tablettes, smartphones, téléviseurs…), s’est fait l’acolyte du consommateur lambda, « celui qui a le goût des choses simples« .

Dans sa version fibre (un seul boîtier remplit alors les fonctions de modem, routeur et décodeur audiovisuel), la Bbox Sensation se greffe aussi bien sur des infrastructures de type FTTH (Fiber-To-The-Home) que FTTB (Fiber-To-The-Building).

A contrario, la mouture réservée aux abonnés ADSL fait la part belle à une segmentation matérielle (deux boîtiers), effectivement plus adéquate dans les démarches de mise en fonction, l’ensemble reposant sur une prise téléphonique souvent éloignée du poste de télévision.

L’impasse habilement orchestrée sur la question d’une fibre à terminaison coaxiale qualifiée de câblo-optique et de la limitation conséquente du débit montant (100 Mbits/s en téléchargement), Olivier Roussat s’est attaché à vanter les mérites technologiques de la box « la plus simple [et] la plus silencieuse du marché« .

En point d’orgue, l’association d’un processeur Intel Atom Groveland et d’une interface de connexion sans fil évoluée signée Celeno, opérationnelle sur la bande des 5 GHz, tout aussi sujette à interférences, mais garante de la diffusion simultanée de quatre flux audiovisuels en haute qualité.

L’adjonction d’une technologie d’optimisation logicielle laisse entrevoir des enregistrements parallèles et l’incrustation d’images en mode « picture-to-picture ».

En amont de ce projet lancé en octobre 2010, Samsung implémente 1 Go de RAM et un disque dur de 320 Go, sans coup férir à l’évocation des jours noirs du stockage mécanique, des suites d’inondations en Thaïlande.

En cette période charnière qui impose la dématérialisation comme un incontournable dilemme, Bouygues Telecom délaisse les supports optiques (pas de lecteur Blu-Ray) et cantonne à 250 euros le prix de revient de sa Bbox Sensation.

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