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E-procurement : des économies de 2 à 6 %

Le cabinet de conseil Markess International vient de publier une étude sur l’e-procurement en France. Intitulée « e-Procurement : Solutions et Valeur Ajoutée pour les Entreprises ? France 2002-2004 », elle fait le point sur les retours d’expérience d’un certain nombre de projets.

« L’e-procurement est avant tout une solution de gestion électronique des demandes d’achat, des commandes et des approvisionnements », souligne Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée chargée de la recherche chez Markess International. Selon l’étude, l’e-procurement intègre différents circuits qui vont de l’émission de la demande d’achat au circuit d’approbation et de validation de la commande.

Gain de productivité et modernisation

Les projets d’e-procurement lancés par les entreprises interrogées par Markess International s’inscrivent le plus souvent dans le cadre de programmes de gain de productivité et de modernisation du fonctionnement des organisations. « Pour les directions des achats, et plus largement pour leur entreprise, ces projets sont des moyens, parmi d’autres, de répondre aux nouvelles pressions qui s’exercent sur leur organisation : recherche de rentabilité, performance accrue, meilleur contrôle des dépenses », rapporte l’étude.

Pour les industriels ayant déjà en interne des systèmes en place pour leurs achats de production ou stratégiques, l’e-procurement reste un moyen de décentraliser la prise de commande et de toucher de nouvelles familles d’achats (notamment hors production) peu ou pas concernées par ces systèmes existants. Pour d’autres industriels, l’e-procurement a plutôt pour vocation de répondre à une problématique de logistique avec comme objectif principal, notamment lorsque les achats concernés font partie du processus de production, d’être livrés à temps et de réduire les stocks.

Quatre catégories d’achats

Il est possible de diviser en quatre grandes catégories les achats visés dans le cadre de projets e-procurement. Sont ainsi concernés les achats cataloguables (fournitures et micro-informatique), les achats configurables (services de maintenance, interim), les achats sous abonnement (énergie) et enfin les achats ni configurables ni cataloguables mais pour lesquels l’expression des besoins peut néanmoins être formalisée dans un workflow.

Markess International relève que les économies obtenues grâce à l’e-procurement oscillent entre 2 % et 6 % sur le coût total des achats, selon les entreprises interrogées en 2002. Cependant, la mise en place des projets d’e-procurement doit tenir compte de certains aspects. Ainsi le cabinet de conseil constate qu’en 2002, la résistance au changement est le frein majeur à la réussite de ces projets. C’est ainsi que 72 % des entreprises interrogées ont mis en place une stratégie spécifique et adaptée de conduite du changement dont le coût peut représenter, en phase de déploiement et de montée en charge, plus de 40 % des ressources internes et externes travaillant sur le projet.

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