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Facebook inaugure l’Open Graph et plus si affinités

Mark Zuckerberg a comblé les développeurs lors de la conférence f8 de San Francisco.

Il y a annoncé l’Open Graph, un maillage censé connecter les membres du réseau avec les contenus du Web grâce à des marqueurs sémantiques.

Les modules sociaux (Social Plugins) s’orientent vers une expérience personnalisée, quand la Graph API adopte le standard OAuth (protocole libre qui permet l’authentification à une API sécurisée).

En préambule, le fondateur du réseau social aux 750 millions de membres a toutefois fait part de nouveautés annexes parmi lesquelles la One-Step-Permission, littéralement « autorisation en une étape ».

En d’autres termes, l’ajout d’une application dans un profil ne requerra plus qu’un clic.

A noter que les développeurs pourront désormais conserver en cache et archiver sans limite de temps les données ainsi collectées.

Mais le clou du spectacle reste l’Open Graph, une toile quasi infinie qui divise les composantes de l’internet en deux catégories : individus (les membres inscrits sur Facebook) et objets (tout contenu publié sur le Web).

Un objectif : connecter cet ensemble en mode social, par le biais de marqueurs sémantiques qui vont représenter chacun de ces éléments, à l’image des identifiants uniques que l’on peut trouver dans les URL de chaque page sur le réseau.

Ainsi Open Graph détecte-t-il, après analyse des détails du profil (pour l’individu) et des balises descriptives insérées par les programmeurs (pour les objets) d’éventuelles compatibilités.

Chaque site Internet ainsi connecté pourra s’y référer pour n’afficher aux yeux de certains visiteurs que des informations susceptibles de retenir son attention.

Mais le concept sait se réactualiser en permanence, puisant également dans les coups de coeur des utilisateurs pour intégrer automatiquement dans leur profil les renseignements tirés des pages marquées par leurs soins d’un clic sur le bouton « Like » (et ses équivalents internationaux).

En deux temps, trois mouvement, Mark Zuckerberg clarifie la situation d’un exemple.

Lors d’une visite sur la fiche de présentation d’un long métrage, un internaute inscrit sur Facebook déclare, d’un clic sur l’icône appropriée, aimer le contenu.

Open Graph va subséquemment l’intégrer à la rubrique « films » de son profil.

De même, la dimension de réseau personnel entre en compte : si plusieurs amis manifestent un intérêt pour un même élément, l’usager en sera notifié, bénéficiant régulièrement de mises à jour ciblées.

Tout sourire, le CEO conclut sur une note ambitieuse : « A terme, remplacer les hyperliens par cette interaction sociale ».

Une trentaine de partenaires sont déjà sur le coup.

La démarche prend tout son sens avec l’annonce par un collaborateur de la révision des modules sociaux (Social Plugins).

Chaque objet partagé dans l’Open Graph est lié à une seule ligne de code (un iFrame) qui en fait pourtant un élément connecté.

(Lire la fin de l’article page 2)

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