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FlexyBeauty : le salon de coiffure sera de mèche avec le digital

Aucune profession n’échappera à la digitalisation. Y compris les salons de coiffure.

FlexyBeauty veut relever ce défi en proposant un logiciel disponible en mode SaaS qui a vocation à englober deux problématiques importantes des pros du secteur : comment gérer son salon au quotidien et attirer et comment attirer et fidéliser la clientèle.

La plateforme se présente comme une solution « tout-en-un » avec un logiciel de caisse (certifiée 2018 – NF525), la réservation en ligne et une boutique en ligne (site web et application mobile).

La start-up FlexyCorp SAS, créée en 2014 par Ilan Koskas (ex-Pixmania) et Sébastien Beaujard (ex-EidosMedia), vient de boucler une levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès de Newfund pour développer l’influence de FlexyBeauty.

Les fonds serviront à doubler la taille de l’équipe (pour passer de 15 à 30 personnes d’ici fin 2017) en se concentrant sur des profils marketing et développeurs.

FlexyBeauty a déjà séduit 1200 clients en France, que ce soit des pros indépendants (coiffeurs ou esthéticiennes à domicile), des salons indépendants (beauté, coiffure, spa) ou des chaînes comme le Boudoir du regard ou le groupe Provalliance (Franck Provost).

La start-up a élaborée quatre offres pour des tarifs allant de 29 euros HT par mois à 99 euros par mois pour bénéficier de l’ensemble des prestations. Le contrat est souscrit pour une durée d’un mois. A l’issue de cette durée, le Contrat sera reconduit tacitement pour la même durée, selon les CGU.

Ilan Koskas a précisé par mail que les données des clients sont hébergées dans Google Cloud « dans un espace privé et hautement sécurisé dont vous êtes propriétaire » (des CGU à nuancer et à approfondir avec l’équipe de la start-up).

La marge de progression demeure importante vu la taille du marché (100 000 professionnels de la coiffure en France). FlexyBeauty s’est fixée comme objectif d’en séduire 10 000 d’ici 2019.

Selon Les Echos, la société affiche un chiffre d’affaires de 700 000 euros sur l’année 2016 et « l’entreprise est rentable » selon Ilan Koskas.

Elle surfe sur une nouvelle règlementation en vigueur : d’ici janvier 2018, tout commerçant doit disposer « d’un logiciel de caisse certifié » en vertu de la Loi de finances 2016 (Article 88 de la loi n°2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016).

Il devient obligatoire l’utilisation d’un logiciel de gestion ou d’un système de caisse satisfaisant aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données, attestées par un certificat délivré par un organisme accrédité ou par une attestation individuelle délivrée par l’éditeur (source : article du 7 octobre 2016 du portail Service-public.fr).

(crédt photo : FlexyBeauty via Instagram)

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