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Forest Admin : le back-office « universel » made in eFounders lève 3 millions d’euros

Un point d’ancrage de plus dans l’écosystème start-up pour Jean de La Rochebrochard.

L’intéressé a actualisé sa bio Twitter et son profil LinkedIn pour se signaler membre du conseil d’administration de Forest Admin, où il représente Kima Ventures.

Le fonds de Xavier Niel a participé à une levée d’amorçage de 3 millions d’euros au bénéfice de cette start-up qui décrit son offre SaaS comme un « back-office universel ».

Taavet Hinrikus, CEO de la FinTech britannique Transferwise, participe également à ce tour de table, au même titre que Connect Ventures.

Le fonds londonien de capital-risque prend lui aussi un siège au board de Forest Admin, recensé, dans son portefeuille de participations, comme un investissement réalisé en 2017.

Agent ou microservice

Les éléments renseignés par Jean de La Rochebrochard confirment le timing de la levée de fonds, bouclée en fin d’année, quelques semaines après le dépôt des statuts de la SAS, incubée dans l’antenne bruxelloise d’eFounders.

Le « start-up studio » avait déjà accompagné l’un des projets – en l’occurrence, Solved, qui était un outil de formation individuelle à la demande – de Sandro Munda.

Liégeois d’origine aujourd’hui basé à San Francisco, le fondateur et principal dirigeant de Forest Admin revendique « plus de 350 sociétés » utilisatrices (dont Qonto, Spendesk et Heetch en France ; Hoodline, Travel Bank et Apartment List à l’étranger).

L’interface d’administration « universelle » conçue par la jeune pousse est exploitable sous deux formes : soit par le biais d’un agent (Liana) qu’on intègre dans les applications web, soit via un outil en ligne de commande (Lumber) qui crée un microservice à partir d’une base de données (MySQL ou PostgreSQL).

Dans un cas comme dans l’autre, Forest Admin héberge l’UI. La différence est qu’avec Lumber, l’utilisateur décide d’où est hébergé le microservice.

Une pour tous ?

Fin 2016, le projet, qui n’existait pas encore sous forme d’entité juridique, avait fait le point sur son modèle économique au travers d’un manifeste : l’offre de base serait gratuite, les grandes entreprises payant pour bénéficier d’une assistance dédiée, d’implémentations personnalisées ou encore d’engagements de qualité de service (SLA).

Il était alors question d’explorer la dimension des services « premium ». Un pas dans ce sens a été fait en septembre dernier avec l’annonce d’une formule « intermédiaire » enrichie d’outils de collaboration, entre module de discussion, gestion des permissions par équipes et journaux d’activité.

Cette offre « Forest Pro » est facturée en fonction du nombre d’actions (en lecture et en écriture) sur la version de production.

Pour centraliser les informations, des passerelles ont été érigées avec des services tiers comme Stripe (paiement), Intercom (données de sessions et conversations de support) ou Close.io (en bêta, pour le suivi des prospects).

Sur son blog, Forest Admin s’emploie à démontrer qu’aucune application n’est trop spécifique pour exploiter une interface d’administration tierce : pagination, recherche, autorisations, tableaux de bord… 80 % des fonctionnalités seraient génériques.

L’entreprise insiste aussi sur le fait qu’elle n’accède pas aux données des utilisateurs. La double authentification (d’abord au compte Forest, puis à l’app) en témoigne.

Crédit photo : compte Twitter @ForestSaaS

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