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Généalogie sur Internet : les racines d’Ancestry s’étendent à Permira

Ancestry.com devrait être repris par un pool d’investisseurs sous la houlette de Permira pour un montant d’1,6 milliard de dollars.

Ce fonds européen, localisé au Royaume-Uni, avait notamment repris fin 2011 Genesys (propriété d’Alcatel-Lucent).

Le service en ligne américain de référence sur la généalogie sur Internet pourrait donc quitter le NASDAQ après une introduction survenue en 2009 (sachant que les racines de la société derrière Ancestry remontent à 1983).

Permira et l’équipe de direction d’Ancestry associée se sont entendus sur une offre de rachat à 32 dollars par action.

Aux Etats-Unis, Ancestry est le portail incontournable sur la généalogie : avec 10 milliards de documents historiques numérisés, il permet aux particuliers de reconstituer l’histoire de leur famille dans les siècles.

La société est basée à Provo, dans l’Utah, un Etat où résident de nombreux Mormons.

Un terrain favorable à l’essor de la généalogie, selon l’AFP : « Les disciples de cette croyance considèrent qu’il est de leur devoir de mettre en contact les membres décédés de leur famille avec les principes de leur foi. »

Le modèle économique d’Ancestry.com (2 millions d’abonnés aux Etats-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne, au Canada et en Australie) est payant : un abonnement entre 12,95 et 34,95 dollars par mois pour accéder à ses documents et à ses outils de recherche.

La société américaine exploite aussi d’autres services similaires comme  Genealogy.com, MyFamily.com, ProGenealogists,  Rootsweb.com et Footnote.com

L’année 2011 a été mouvementée pour Ancestry en France : « Les équipes ont été licenciées, la directrice Clotilde de Mersan [ex-Yahoo France, ndlr] reclassée au Luxembourg, les clés des locaux du boulevard Poissonnière à Paris ont été rendues au propriétaire (The Generation Network ou TGN) », indiquait GénéInfos, un blog dédié à l’actualité des archives (rattaché à la Revue Française de Généalogie), dans une contribution remontant à mars 2011.

« Un marché jugé trop difficile, trop compliqué avec des négociations à mener avec 100 départements (101 avec Mayotte) et aussi un coût trop élevé, puisque les Conseils Généraux demandent aux entreprises de généalogie d’investir des millions d’euros dans des licences de réutilisation… »

Néanmoins, l’exploitation de la version française se poursuit. Et des partenariats avec des associations de généalogie françaises et des médias comme Le Monde (signé en 2010) perdureraient.

Crédit photo :Shutterstock – Copyright : Kalenik Hanna

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