Pour gérer vos consentements :
Categories: Cloud

Google diffuse des touches d’IA dans sa suite bureautique cloud

Ce 24 juillet s’est ouvert, pour trois jours à San Francisco, le Google Cloud Next.

L’intelligence artificielle aura été un dénominateur commun à de nombreuses annonces faites ce mardi. Le lancement d’AutoML en est une illustration. Il s’agit d’une gamme d’outils destinés à entraîner des modèles de machine learning pour la reconnaissance visuelle, la traduction et l’interprétation du langage naturel.

De l’IA, Google en injecte aussi une dose dans sa G Suite.

Gmail en bénéficie à travers la fonction « Smart Compose », déjà disponible depuis quelques semaines sur la version « grand public ».

Le dispositif s’apparente à de la saisie prédictive. Les recommandations – à valider par la touche « tabulation » – portent notamment sur les formules de politesse et l’insertion d’informations personnelles telles que l’adresse professionnelle.

Pour faire ses suggestions, Smart Compose ne s’appuie pas seulement sur les mots qui précèdent. Le sujet de l’e-mail est également pris en compte et, le cas échéant, le contenu de l’e-mail auquel on répond.

Travaux algorithmiques

Dans la même veine que Smart Compose, il y a Smart Reply. La fonction avait fait son entrée fin 2015 dans le client de messagerie Inbox by Gmail. Étendue depuis lors à Google Allo, elle verra, « dans les prochaines semaines », son cercle d’influence s’élargir à Hangouts Chat.

Le système est fondé sur deux réseaux neuronaux artificiels. Il est censé analyser les messages les plus urgents et formuler, dans chaque cas, trois propositions : trois réponses rapides ou trois accroches.

D’apprentissage automatique, il est aussi question avec le correcteur grammatical rendu accessible aux bêtatesteurs de Google Docs… pour le moment en anglais. Google affirme que l’outil peut traiter des règles complexes comme la subordination. Les erreurs supposées sont soulignées en bleu.

G Suite s’enrichit en parallèle d’une brique de contrôle vocal qui deviendra opérationnelle « plus tard cette année » sur des appareils compatibles avec la solution de visioconférence Hangouts Meet. En premier lieu, le pack hardware lancé à l’automne 2017 autour d’une Chromebox Asus.

Autre évolution : celle du centre de sécurité ajouté cette année à la G Suite. Les outils de détection des menaces sont complétés – pour l’heure en préversion, à destination des utilisateurs de la suite en versions Entreprise et Éducation – par des solutions palliatives. On parle là d’analyser des terminaux, de réguler des transferts de fichiers ou encore de supprimer des e-mails malveillants.

À noter enfin, davantage d’options pour la localisation des données. Les utilisateurs de G Suite Business, Entreprise et Éducation vont pouvoir choisir entre l’Europe, les États-Unis ou une configuration hybride. Au démarrage, seront concernés Gmail, Agenda, Drive, Hangouts Chat, Docs, Sheets, Slides et Vault.

Photo d’illustration via Google

Recent Posts

Avec Phi-3-mini, Microsoft va-t-il convertir les PME à la GenAI ?

Microsoft lance Phi-3-mini, un petit modèle de langage (SLM) qui s'adresse aux entreprises ne disposant…

15 heures ago

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

3 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

4 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

1 mois ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago