Après le don sur terminal de paiement, par SMS et sur les réseaux sociaux, le crowdfunding et la carte bancaire solidaire prévue pour fin 2016, HeoH ajoute à sa « plate-forme omnicanale de générosité »* un nouveau dispositif de collecte de dons : des bornes fixes.
Une quinzaine de ces automates ont déjà trouvé place sur des sites touristiques, avec le soutien de Visa et du groupe BPCE, qui y intègrent leurs technologies de paiement.
Les visiteurs peuvent réaliser, avec leur carte bancaire ou leur mobile, un don « sans contact » d’un montant de 2 ou 3 euros pour participer à la préservation du site.
Le lancement officiel de la solution aura lieu lors des Journées du patrimoine, les 17 et 18 septembre prochains. Mais en pratique, l’installation des bornes a débuté à la mi-août avec, dans la boucle, l’abbaye du Mont-Saint-Michel, l’Hôtel de Ville de Paris, l’Institut Van Gogh, l’église de Saint-Tropez ou encore le village martyr d’Oradour-sur-Glane.
L’expérimentation initiale s’était déroulée à l’occasion du Salon des maires et des collectivités locales, organisé à Paris du 31 mai au 2 juin derniers, soit deux ans environ après le lancement du premier produit de HeoH : GoodTransaction, qui permet aux commerçants partenaires (le Café Truc, la cantine mobile Vélissime…) de proposer à leurs clients d’effectuer un don, que ce soit en arrondissant à l’entier supérieur ou en ajoutant un pourcentage du panier d’achat.
Amorcée dans le commerce physique, la démarche a trouvé une continuité en ligne, avec un widget intégrable sur les sites e-commerce, ainsi que sur Twitter et Facebook, via des hashtags spécifiques.
HeoH propose aussi du don sur produits financiers, assorti d’un dispositif de financement participatif via des minisites dédiés à des projets. Quant à la carte bancaire solidaire GoodCard sus-évoquée, elle pourra être « co-brandée » soit par une marque, soit par une association, comme Ghislain d’Alançon le confiait récemment à Hello Finance.
Le président de HeoH – ancien de BNP Paribas, où il a passé près de 10 ans, commençant chef de projet commercial-marketing et terminant directeur des projets internationaux au sein de la branche Wealth Management) en est aussi le cofondateur, aux côtés d’Antoine Vaccaro.
Ce dernier a pris du recul pour se concentrer sur les trois sociétés dont il est CEO : Fund Raising Lab (fonds d’investissement et d’accompagnement au service des « philanthropreneurs »), CerPhi (institut d’études et de recherche dédié à la philanthropie) et Faircom International (réseau d’agences de fundraising).
HeoH se rémunère en prélevant une commission sur les dons. Pour le moment, huit associations en ont bénéficié : Action contre la faim, Action Enfance, Apprentis d’Auteuil, Association Beauval Nature, Enfants du Mékong, Espérance Banlieues, Fondation GoodPlanet et France Alzheimer.
Du côté des donateurs, une inscription permet d’accéder à un espace personnel offrant une vue globale et un suivi des contributions, tout en permettant de générer un reçu fiscal aggloméré.
* HeoH se définit précisément comme une « entreprise de services affinitaires qui conçoit et commercialise des programmes relationnels associant produits bancaires et utilité sociale ». La start-up a levé, en mars dernier, 2,3 millions d’euros auprès de New Alpha Asset Management. À l’époque, elle disait vouloir collecter 60 millions de dons dans un horizon de 5 ans.
Crédit photo : Photocreo Michal Bednarek – Shutterstock.com
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