Les mesures décrétées contre Huawei ne prendront pas tout de suite effet.
Ainsi en a décidé le gouvernement des États-Unis.
Accusé de pratiques allant contre la sécurité nationale et les intérêts américains à l’étranger, le groupe chinois a été placé, le 15 mai dernier, sur une liste noire.
Les entités qui figurent sur cette liste ne peuvent se fournir auprès d’entreprises américaines qu’à condition d’obtenir une autorisation gouvernementale.
Pour Huawei, cette restriction ne s’appliquera finalement pas avant le 19 août 2019.
Ce sursis est censé permettre aux opérateurs télécoms de se tourner vers d’autres fournisseurs. Et d’être assurés, pendant ce temps, de la maintenance de leur parc installé. Tout en ayant la possibilité de poursuivre les éventuels travaux engagés avec la firme chinoise sur la 5G.
Les États-Unis avaient adopté la même stratégie l’an dernier avec ZTE. Les sanctions avaient finalement été levées après un accord incluant une amende d’un milliard de dollars et une restructuration de la gouvernance.
La Semiconductor Industry Association, qui représente les intérêts de fournisseurs en contrat avec Huawei (Broadcom, Intel, Qualcomm…), salue l’initiative de Washington.
L’Information Technology and Innovation Foundation souligne pour sa part que de telles restrictions sur les exports de technologies pourraient entraîner un manque à gagner de plus de 50 milliards de dollars sur 5 ans et menacer 74 000 emplois.
Photo d’illustration © Huawei
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