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La 3G de Free Mobile séduit les routeurs nomades

LEA surfe sur l’engouement lié à Free Mobile et entérine la compatibilité de son routeur nomade Wobe avec la 3G du quatrième opérateur mobile français, grâce à un répéteur Wi-Fi.

Une telle démarche n’est pas sans rappeler l’opportunisme prononcé dont Archos a récemment fait preuve pour donner à ses tablettes tactiles un coup de fouet, alors que Xavier Niel laissait à peine miroiter l’intronisation dans son catalogue d’un forfait 100% data.

L’habile subterfuge du constructeur français implique toutefois l’usage d’un adaptateur USB dans laquelle le mobinaute insère une carte SIM, en l’occurrence celle de Free Mobile. L’innovation escomptée de prime abord en est ainsi réduite à néant.

Equipementier fournisseur de solutions haut débit, LEA déroge à cette banalité et accouche d’un outil autrement plus abouti. Objet du débat, le dénommé Wobe se présente sous la forme d’un routeur de poche compatible 4G et muni d’une puce Wi-Fi 802.11n.

Son petit gabarit (114 x 95 x 22 millimètres, pour 160 grammes) et son alimentation via un accumulateur au lithium polymère (4 heures d’autonomie) le prêtent tout particulièrement à l’exercice de la mobilité.

Moyennant l’insertion, dans l’emplacement réservé à cet effet, d’une clé 3G Free Mobile (bientôt disponible selon toute vraisemblance ; fonctionne également avec les clés des autres opérateurs), ce compagnon nomade se connecte au réseau mobile et fait office de modem attaché.

L’implémentation d’un port USB offre une alternative non négligeable : connecter un adaptateur dans lequel on insère une carte SIM, à l’image du tour de passe-passe auquel s’est livré Archos avec ses ardoises.

Un système Linux muni des pilotes adéquats rend l’initialisation matérielle totalement transparente pour l’utilisateur, qui n’a qu’à accéder à une interface Web graphique pour sélectionner son opérateur et le forfait lié.

Peu importe les moyens, la fin est similaire : en qualité de point d’accès sans fil, Wobe prend en charge jusqu’à 5 appareils et fait usage du tethering pour leur octroyer un accès sans fil, sous réserve que de telles pratiques soient tolérées par le fournisseur d’accès.

C’est l’exemple typique de Sosh (Orange) et son « usage peer-to-peer interdit« . Free Mobile utilise quant à lui le sous-entendu du « bon père de famille« .

A la racine du concept, la technologie Plug’n Surf de LEA pourrait à terme s’exporter jusque dans les véhicules. Contactée par ITespresso.fr, la société n’a toutefois pas souhaité en dire plus à ce sujet.

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