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Les hackers de LulzSec se dispersent et rejoignent Anonymous

Le groupe de pirates LulzSec a annoncé sa dissolution sur son compte Twitter.

Récemment, ils ont multiplié les attaques et le choix des victimes étaient assez éclectique : la police de l’Arizona, CIA, Sony, le Sénat américain, Nintendo…

Dans un communiqué laissé sur Pastebin.com, LulzSec explique que « pendant les 50 derniers jours, nous avons perturbé et exposé entreprises, gouvernements, souvent la population civile elle-même, […] juste parce qu’on le pouvait. »

Si leur idéologie est peu claire (ils prétendent ne chercher que les « lulz anarchiques« ), le groupe sensément composé de six personnes souhaite tout de même inspirer les prochaines générations :

« Nous espérons, et même supplions, que le mouvement se manifeste en une révolution qui peut continuer sans nous. […] Tous unis, nous pouvons écraser nos oppresseurs communs et nous imprégner du pouvoir et de la liberté que nous méritons. »

Dans une récente enquête, LeMonde.fr tente de dresser un profil de ce groupe de piratage qui a vécu une « ascension éclair ».

Le noyau du groupe serait composé de cinq à six personnes à peine, d’après Backtrace Security (consulting en sécurité IT),

Après la dissolution, ses membres pourraient gonfler les rangs du collectif des pirates Anonymous.

Où plutôt un retour au bercail ? Car selon LeMonde.fr, les pirates au coeurs de LulzSec étaient des disssident d’Anonymous.

Sur son fil Twitter, le groupe dissolu recommande à tous ses fidèles de suivre les canaux IRC d’Anonymous  (@AnonymousIRC et AnonOps).

Effet immédiat ? Le compte Twitter d’Anonymous a recruté 60 000 nouveaux abonnés en 24 heures pour dépasser la barre des 100 000 « followers ».

Dans un tweet, Anonymous confirme : « Tous les membres de @LulzSec sont à bord. #AntiSec aura le plein support de #Anonymous et LulzSec. Attendez-nous, bientôt. »

Anonymous a peu après publié une vidéo d’instructions sur la manière de lutter contre le cyber-terrorisme. L’origine est incertaine (les sources divergent entre une entreprise privée ou l’agence de sécurité fédérale américaine FEMA) –

Il disposerait aussi d’un cache de 40 To de documents internes d’une « $evilcompany », mais réfléchirait à la meilleure façon de le distribuer.

Enfin, « en guise d’adieu », LulzSec a partagé un fichier contenant des documents internes d’AOL, d’AT&T et du FBI, et 480 000 comptes d’utilisateurs.

Lulzsec l’avait partagé par un fichier .torrent sur le site ThePirateBay, mais, depuis, l’annuaire BitTorrent l’a supprimé car il contenait un virus.

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