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Netbook Dot s_C : Packard Bell se complaît dans la banalité

A défaut de se satisfaire d’une promenade de santé sur un marché de la mobilité en plein essor, Packard Bell s’investit de plein gré d’une véritable mission de sauvegarde d’un patrimoine netbook sur la sellette.

Sa seule arme, le Dot s_C, qui pourrait trouver, par la force de la consumérisation, sa place dans l’arsenal des professionnels en quête d’une solution nomade à substituer aux tablettes tactiles, dont l’usage se limite par essence à la consultation plus qu’à la productivité.

En dépit d’une estampe Packard Bell, ce netbook de 10,1 pouces, disponible à compter de la fin mars pour 279 euros dans sa configuration de base, porte en lui la marque distinctive d’Acer.

Un tantinet moins onéreux qu’une ardoise numérique conventionnelle, l’ensemble n’a pourtant guère pour lui qu’une interface HDMI alliée à 3 ports USB 2.0, un Ethernet RJ45 et un VGA.

A défaut de briller par l’hypothétique richesse d’une connectivité sans étincelle, le Dot s_C semble s’accommoder de la banalité qui le caractérise jusqu’en ses entrailles.

En effet, passé ce clavier à 84 touches et ce pavé tactile multipoint à 2 contacts, se fait jour une configuration dépassée, comme en témoignent le disque dur de 320 Go et une mémoire vive à l’étroit (1 Go).

Une stratégie soupesée sans ambages, prétend Packard Bell, qui estime viser un spectre de consommateurs enclins à tirer un trait sur les performances, au profit de l’endurance.

Ambassadeur d’une telle politique, le processeur Intel Atom N2600, secondé d’une puce graphique GMA 3600 à 384 Mo de mémoire partagée, accouche d’une autonomie estimée à 8 heures (données constructeur).

Dans cette lignée, les quelque 1300 grammes affichés sur la balance confèrent à cette machine la qualité de poste de travail secondaire, orienté réseaux sociaux, comme le suggère l’implémentation d’une application Social Networks dédiée à cet effet.

La productivité reléguée au rang d’anecdote, Windows 7 Home Premium s’impose  avec un écosystème logiciel réduit à la plus simple expression de la suite Nero 10 et d’Adobe Photoshop Elements 9.

Alors qu’AMD, un temps entrevu comme le seul constructeur à même d’assurer la survie des netbooks à l’appui de sa plate-forme Brazos, semble inexorablement se tourner vers les ultrathins et les tablettes Windows 8, Packard Bell s’est-il fait l’auteur d’un crime de lèse-majesté ou d’un simple coup d’épée dans l’eau ?

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