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New iPad : Apple ne délaisse pas les logiciels

Au regard des premières retombées, l’intronisation ne restera pas dans les annales.

Malgré quelques touches technologiques (HD, processeur, 4G), le New iPad a laissé sur sa faim la communauté Apple.

« Voici venue l’ère du post-PC, dixit Tim Cook« , posant là sans ambages les jalons d’une conquête de longue haleine.

Quel sens Apple compte-t-il donner à la nouvelle version de  sa tablette tactile ?

Le New iPad affiche certes quelques signes forts que sont cet écran rétinien, ce processeur A5x et cette connectivité 4G/LTE, mais las ! le consommateur s’est accoutumé à ces innovations qui tiennent essentiellement d’un héritage de l’iPhone 4S.

Pour autant, les bases sont solides : dalle IPS à la résolution record, GPU à 4 coeurs, capteur photo survitaminé…

La plus grande surprise proviendrait-elle de l’offre logicielle ?

Un filon creusé par Apple avec une finalité : faire de sa tablette un terminal apte à créer du contenu, au-delà de cet office de consommation passive propre à tant d’ardoises numériques.

A cet égard, sur la lancée du fol succès de l’App Store (25 milliards de téléchargements), l’écosystème iOS, mis à jour en version 5.1, s’externalise plus encore grâce au cloud et accueille des composantes de la suite iLife.

Heureux hasard ou confirmation d’une convergence imminente avec Mac OS X ? Toujours est-il que l’iPad s’enrichit, d’un coup, d’un seul, d’un potentiel qui le hisse au niveau des ordinateurs de bureau.

Et pour cause : iPhoto, qui a fait, ce 7 mars, l’objet d’une démonstration exhaustive oeuvre de Phil Schiller, bénéficie d’un portage aux petits oignons.

Il s’agit, dans ses principaux traits, de l’application connue des utilisateurs de Mac OS X. Ainsi déportée, elle est toutefois adaptée au contrôle tactile.

La fiche descriptive du produit ne trompe d’ailleurs pas. Sa ligne introductrice bat une mesure évocatrice : « utiliser des gestes simples » pour pratiquer la retouche multitouch : redimensionnements, la correction des couleurs, balance des blancs… du bout des doigts.

Pour 3,99 euros, l’ensemble s’impose non seulement comme un concurrent à Photoshop Touch, mais fait surtout office de porte d’entrée aux plus indécis, tiraillés entre l’acquisition d’un ordinateur d’appoint ou d’une tablette tactile pour leurs travaux graphiques.

D’autant plus qu’iPhoto, à l’instar d’iMovie, s’est socialisé avec le temps. Il est désormais connecté à la plupart des plates-formes communautaires, Facebook et Picasa exceptés.

Crédit photo : © Gdgt.com

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