Pour Rebelmail, la suite de l’aventure s’écrira chez Salesforce.
L’éditeur américain a fait l’acquisition de cette start-up new-yorkaise qui se présente, depuis l’an dernier, sous la marque Rebel.
Des liens existaient déjà avec Salesforce. Notamment au niveau de la plate-forme e-commerce Demandware, connectée, comme Magento (Adobe) et Hybris (SAP), à l’offre Rebel Shop.
Cette dernière apporte une gestion des transactions directement au sein des e-mails. Elle s’apparente au format publicitaire que Google a lancé la semaine passée sur YouTube pour les annonces in-stream.
Exploité entre autres par L’Oréal, Home Depot, eBay et Sonos, le tout est décliné en une API qui permet de faire le pont avec sites et applications.
Salesforce ne communique de pas de feuille de route précise sur l’intégration de ces technologies dans son offre marketing.
Celle-ci reste son plus petit poste de revenus, mais aussi celui qui connaît la plus forte croissance : + 45 % d’une année sur l’autre, à 1,349 milliard de dollars sur l’exercice 2018. Les segments Service Cloud et Sales Cloud en sont respectivement à 2,877 milliards (+ 24 %) et 3,554 milliards (+ 16 %).
(Photo d’illustration : tour Salesforce à Indianapolis)
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