Quand bien même elles font preuve d’une certaine compréhension des enjeux de sécurité informatique, les PME peinent encore à se protéger des attaques, tout particulièrement lorsqu’elles intègrent cloud et mobilité dans leur stratégie.
C’est l’un des principaux constats établis par l’institut Next Content dans une étude réalisée pour le compte de l’éditeur français G DATA Software auprès de 50 responsables d’entreprises (36% de moins de 5 salariés ; 36% de 5 à 29 salariés ; 28% de 30 salariés et plus).
Plus de la moitié des sondés (51%) déclarent avoir été déjà victimes une attaque informatique. 33% en ont subi au moins deux. Pour autant, ils sont 58% à n’éprouver qu’une crainte « modérée » : si seulement un dirigeant sur cinq assure avoir un bon niveau de connaissance, 52% estiment être convenablement protégés, essentiellement parce qu’ils disposent d’un antivirus (91%) et qu’ils sauvegardent périodiquement leurs données (80%).
Mais de nombreux aspects leur échappent : le maintien à jour des postes de travail, l’intégration des smartphones et des tablettes (59% ne l’ont pas prévue) ou encore la gestion des droits d’accès, notamment à distance. Ce ne sont pas tant ces considérations qui poussent les dirigeants à recruter des personnes dédiées à l’informatique, mais plutôt la croissance de l’entreprise. Dans l’état actuel, 44% des répondants ont recours à des tiers, mais 38% se disent seuls décisionnaires. Par ailleurs, 79% sont seuls à décider des budgets alloués (12% n’en réservent aucun).
Et pourtant, les risques sont connus : 52% des sondés redoutent la perte de données clients ; 38%, la fuite de données stratégiques. 31% craignent une rupture d’activité. 12% s’inquiètent des frais de remise en état. 7% se méfient d’une mauvaise publicité et d’une éventuelle dégradation de leur(s) service(s). Dans une moindre mesure, on évoque les risques de déréférencement (5%) et les conséquences juridiques d’une attaque informatique (2%).
Parmi les types d’attaques les plus recensés entre janvier 2010 et décembre 2013, on retrouve les logiciels espions (spyware, +62,8% de cas en quatre ans) et les chevaux de Troie pour la prise de contrôle à distance (+85,4% de prévalence).
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