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Voiture autonome : Google ne sera pas un constructeur automobile mais…

Google est conscient qu’il ne pourra pas avancer dans son programme de voiture autonome sans des appuis industriels dans le secteur automobile.

En début de semaine, on apprenait que John Krafcik, un ancien dirigeant de Hyundai, allait prendre les commandes du projet devenu programme Google Self-Driving Car à partir de fin septembre.

A l’occasion du Salon de l’automobile à Francfort qui s’échelonne du 17 au 27 septembre,  Philipp Justus, Directeur général de Google pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse (qui chapeaute aussi l’Europe centrale et de l’Est), est revenu sur le sujet : « Google n’a pas l’intention de devenir un constructeur automobile. »

Une déclaration à nuancer. Le représentant de Google admet que le projet de voiture connecté « n’est pas quelque chose que nous pourrions faire seuls ».

Mais il ne faut pas sous-estimer la volonté de la firme de Mountain View de bousculer les constructeurs automobiles en apportant son expertise technologique dans les logiciels et le traitement de la data.

Début 2014, Google avait érigé une coopération pour étendre l’écosystème Android au secteur automobile (Open Automotive Alliance). Quatre constructeurs y avaient d’emblée adhéré : Audi, GM, Honda et Hyundai.

Pour le développement de son modèle de voiture autonome, Google travaille déjà avec des sous-traitants, notamment des équipementiers automobiles européens comme Bosch et ZF Friedrichshafen.

En Californie, ses premières modèles Google Car ont été conçus en collaboration avec Lexus (groupe Toyota).

Du coup, on pourrait considérer que la firme japonaise devienne un véritable partenaire de référence pour accélérer la cadence.

Récemment, Astro Teller, Responsable du plus secret des laboratoires de Google (Google X), reconnaissait récemment dans un quotidien économique et financier du Japon que des discussions se déroulaient avec diverses sociétés dans ce pays autour de la voiture connectée.

« Nous parlons tant avec des fournisseurs de pièces que des constructeurs de véhicules (…) Nous ne possédons pas nos propres usines. »

Le cabinet de consulting AT Kearney évalue le marché mondial de la conduite autonome à 500 milliards d’euros à l’horizon 2035.

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