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Diffusion de fausses infos : Bruxelles vise un plan d’action pour début 2018

Développer des dispositifs de mise en avant des sources de confiance, donner aux utilisateurs davantage d’outils de personnalisation, les avertir lorsqu’un contenu est propagé par un bot… Autant de mesures que la Commission européenne liste dans une consultation publique sur la problématique des « fake news ».

Les parties intéressées ont jusqu’au 23 février 2018 pour apporter leur contribution… en évaluant, notamment, l’efficacité desdites mesures dans une optique de lutte contre la diffusion de fausses informations.

La consultation se divise en deux questionnaires : l’un adressé aux citoyens ; l’autre, aux personnes morales et aux journalistes. Elle ne concerne que les contenus non illégaux au regard du droit européen. C’est-à-dire ceux qui ne relèvent ni de la pornographie, ni de l’incitation à la haine, à la violence ou au terrorisme.

Bruxelles examine le phénomène sous trois angles en particulier.

En premier lieu, sa qualification même : quelle en est l’étendue et comment les citoyens l’appréhendent-ils ?

Dans un deuxième temps, les mesures déjà mises en place par les médias, les plates-formes en ligne et les organisations de la société civile (plus précisément celles qui vérifient les sources) : quelle a été, jusqu’alors, l’efficacité des fermetures de comptes, des mécanismes de signalement ou encore des coupures de revenus publicitaires ?

La Commission européenne cherche aussi à élaborer des pistes d’action supplémentaires, dans l’optique de présenter, au printemps 2018, une stratégie globale qui prenne en compte les enjeux de liberté d’expression et d’information.

L’ouverture de cette consultation s’assortit, jusqu’au 11 décembre 2017, d’un appel à candidatures pour constituer un panel d’experts voué à réunir une trentaine de représentants du monde académique, des médias, des plates-formes et des organisations de la société civile.

Il lui appartiendra entre autres d’analyser la situation et le cadre légal, de définir les rôles et les responsabilités des parties prenantes, mais aussi d’identifier des principes de base pour une autorégulation « basée sur des bonnes pratiques partagées ».

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