Facebook : une application mobile rien que pour les annonceurs

L’été dernier, Facebook réchauffait ses relations avec les annonceurs en leur donnant la possibilité de gérer leurs campagnes publicitaires directement depuis un smartphone, à travers la solution Ads Manager, accessible aussi bien sur le site Web mobile du réseau social que via les applications officielles pour iOS et Android.

Lancée en juillet 2014 aux Etats-Unis et déployée progressivement dans le monde jusqu’à la rentrée, l’offre compterait aujourd’hui 800 000 utilisateurs actifs (se connectant au moins une fois par mois). La voici déclinée en une application mobile autonome qui reprend les fonctionnalités proposées jusqu’alors, avec toutefois le bénéfice d’une interface optimisée pour les iPhone 5, 6 et 6 Plus – sachant que la version Android arrivera « plus tard cette année ».

Ads Manager permet aux marques et entreprises de créer des publicités en exploitant des images publiées sur leur page Facebook ou stockées sur un smartphone. Le texte et modifiable ; l’audience, réglable en fonction de critères démographiques ; et le tout peut être sauvegardé pour une finalisation ultérieure.

Les quelque 2 millions d’annonceurs actifs sur le réseau social pourront également définir leurs budgets, ajuster la durée de leurs campagnes et en contrôler l’efficacité à travers des métriques de base comme le nombre de « J’aime ». Pour entretenir la vigilance des utilisateurs, Facebook mise un système de notifications flexible, paramétrable en fonctions de nombreux indicateurs-clés.

C’est en améliorant ainsi ses outils publicitaires (ciblage, mesure des performances…) que la société Internet de Mark Zuckerberg est parvenue à augmenter sensiblement ses revenus par utilisateur. Ces derniers ont dépassé les 2,80 dollars au 4^e trimestre 2014, contre 2,40 dollars trois mois auparavant, comme en témoigne le dernier bilan financier de l’entreprise.

Cotée sur le NASDAQ, l’action Facebook s’affiche à actuellement à 78,65 dollars (- 0,24 % depuis l’ouverture de séance), soit plus de deux fois son niveau d’introduction à 38 dollars en mai 2012.