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iOS, épine dans le pied de Gmail

C’est une fausse joie : l’application Gmail native a déçu de nombreux détenteurs d’un iPhone, titulaires d’un compte sur les services de Google.

A peine installé, le groupe Internet a retiré dans la journée de mercredi l’outil de l’App Store son client de messagerie flambant neuf, mais fagoté d’un bogue qui empêchait son lancement.

Avant de le remettre en disponibilité jeudi sur la place de marché d’applications d’Apple.

Microsoft ayant ouvert la brèche avec la refonte d’un écosystème Windows Live complémenté d’une application gratuite et fonctionnelle sur les OS mobiles, il était légitime pour Google de s’y engouffrer.

Au contraire de Hotmail, Gmail n’était jusqu’alors présent que sur Android.

Son absence des débats sur la plate-forme logicielle d’Apple n’avait en effet pour seul écho qu’une version Web suffisamment intuitive et suggestive pour corriger en partie le tir et sustenter, à défaut de mieux, les possesseurs de smartphones compatibles.

S’est alors profilée la transfiguration radicale de Gmail et des services annexes (lecteur RSS Reader, réseau social Google+).

L’occasion d’agrémenter l’offre d’une application iOS, chaînon manquant d’un écosystème autrement cohérent.

L’éditeur a ouvert les festivités ce lundi, comme le rappellent nos confrères de Gizmodo.

La vapeur renversée d’un habile message sur Twitter, les équipes de Gmail ont annoncé le déploiement d’un client natif, avec en point d’orgue ces notifications instantanées qui font toujours cruellement défaut à l’application Mail d’iOS.

Devait s’y adjoindre, une kyrielle de fonctionnalités jusqu’alors disponibles sur les plates-formes Android ou spécifiques à la version Web : boîte de réception prioritaire, suivi amélioré des discussions, apposition de libellés…

Mère de nombreux vices, une imprudence doublée d’une impatience supposée a toutefois fait des siennes.

Quelques heures à peine après une homologation ponctuée d’une sortie sans heurts sur l’App Store, l’aventure a tourné court.

Les tests approfondis, qui ont fait l’objet d’un processus de validation auprès d’Apple, n’ont pas suffi à étouffer une instabilité responsable d’étranges comportements.

L’expérience s’en est soldée sur des plantages incongrus et des redémarrages en série… lorsque l’application daignait s’ouvrir.

Récidiviste malheureux sur le compte Twitter dédié @gmail, Google a fait part de ses excuses avant d’annoncer, hier dans la soirée, un retour à la normale.

Un patch est disponible pour les « early adopters », déjà contrariés par le démarrage raté de Facebook sur iPad, au début du mois dernier.

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