Pour gérer vos consentements :
Categories: Marketing

Loi Google : les éditeurs de presse français préconisent un système de droits voisins

Les éditeurs de presse en ligne, réunis sous l’égide de l’association IPG (Information Politique et Générale), alimentent le débat à l’entour de la taxe Google et prônent l’instauration d’un système de droits voisins.

Le groupement campe par ailleurs sur ses positions et milite toujours pour la mise en place d’une rémunération versée par les portails Internet indexant des contenus issus de sites d’information.

Mais les deux textes transmis au gouvernement vont dans le sens d’une refonte du système de versement de ces commissions. Télérama en a obtenu un exemplaire.

Les Echos, Le Figaro, Le Nouvel Observateur et consorts entendent « rétablir un modèle économique équitable » en s’inspirant du code de la propriété intellectuelle en vigueur dans le domaine de la création numérique.

La collecte et la répartition de ces rétributions seraient déléguées à une société de perception, sans intermédiaire ni taxation fiscale, écho à la réalité de « gros investissements » réalisés en matière de référencement.

En outre, les services agrégateurs (en première ligne, Google Actualités) seraient redevables d’une taxe pour tout contenu référencé. S’y associerait, à l’adresse des particuliers, un surcoût appliqué aux outils informatiques (PC, smartphones, tablettes).

Une voie qu’Aurélie Filipetti, ministre de la Culture et de la Communication, explore d’ores et déjà, après sollicitation du Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN), qui base ses revendications sur la « Lex Google » en cours d’instauration outre-Rhin.

En Allemagne, le gouvernement a en effet validé début septembre un texte qui mentionne la mise en place « d’une participation juste aux profits engrangés par les moteurs de recherche et ‘agrégateurs d’information’. »

Pointé du doigt pour s’arroger les bénéfices – notamment publicitaires – d’une valeur ajoutée qui n’est pas de son cru, Google mène depuis belle lurette des pourparlers avec les éditeurs français.

Mais les négociations s’éternisent, sans consensus. Google pense que de telles revendications pourraient entraîner une incertitude juridique, des coûts plus élevés et finalement nuire à la disponibilité de l’information sur la Toile.

Pourtant, en fin d’année dernière, le groupe Internet de Mountain View s’est accordé avec le groupe ePresse, qui s’enrichit régulièrement de nouveaux membres issus de la presse régionale.

Les deux parties ont fourni des efforts : monétisation des contenus via un kiosque numérique et « nouveaux services d’informations numériques« .

Crédit photo : ©-m.schuckart-Fotolia.com_.jpg

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

4 semaines ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago