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Lunchr : la FoodTech de Loïc Soubeyrand ajoute les titres-restaurant à son menu

La prise en charge des titres-restaurant ? Un « gros dossier ».

Loïc Soubeyrand l’avait affirmé au printemps dernier, à l’heure de faire le point sur le développement commercial de Lunchr, projet amorcé quelques mois en amont avec le soutien du fonds de capital-risque Daphni.

L’arrivée sur ce marché à 6 milliards d’euros sera effective le 1er février 2018.

La start-up s’affirmera alors comme une « Fintech B2B dédiée aux titres-restaurant » et non plus comme une « plateforme de commandes B2C ».

Ses conditions générales de vente – dont la dernière révision remonte à mars 2017 – présentent le service comme une « plateforme de commerce électronique qui permet de mettre en relation un consommateur souhaitant commander un repas, à consommer sur place ou à emporter, avec un restaurant référencé ».

Une mise à jour de l’application mobile (le 17 janvier sur iOS ; le 19 sur Android) a permis d’intégrer la prise en charge des titres-restaurant.

Y est adossée une MasterCard que les utilisateurs peuvent paramétrer avec « une expérience équivalente à celle proposée par les néo-banques », sur la base des technologies de Treezor (gestion des paiements).

De l’AdTech à la FoodTech

À l’appui de témoignages de clients tels que la start-up Brigad* (qui se présente comme un « Uber de l’intérim » pour le secteur de l’hôtellerie-restauration), Loïc Soubeyrand (en photo ci-contre) met en avant le caractère « convivial » de Lunchr : quand un salarié lance une commande, son équipe est prévenue automatiquement.

« On a créé un petit robot pour prévenir tout le monde [sur Slack] », précise l’intéressé sur BFMTV, non sans mentionner la fonction de commande groupée qui permet d’obtenir des réductions.

Pour se lancer dans cette aventure FoodTech, il avait quitté, en octobre 2016, la société Teads, spécialiste de la publicité vidéo en programmatique qui venait de passer dans le giron du groupe Altice, pour 285 millions d’euros.

Son constat : sur les 4 millions de bénéficiaires de titres-restaurant, seuls 15 à 20 % y accèdent sous une forme dématérialisée.

Le contexte est favorable au sens où le gouvernement songe à accélérer la transition. La ministre du Travail Muriel Pénicaud en a fait part le 11 janvier dernier à l’occasion de la la « conférence anniversaire » du titre-restaurant, qui a récemment soufflé sa 50e bougie.

* Cliente aux côtés d’un bouquet d’autres start-up du secteur numérique, dont Qonto (« banque digitale des PME »), Hellocasa (réservation de travaux de bricolage) et Spendesk (gestion des dépenses en entreprise).

Crédit photos : Lunchr

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