Pour gérer vos consentements :

Salesforce délie sa bourse pour SteelBrick

Deuxième exit réussi pour Godard Abel.

Après avoir revendu à Oracle sa société BigMachines, ce serial-entrepreneur d’origine allemande a séduit Salesforce avec une autre organisation positionnée sur le même segment d’activité : SteelBrick.

Le segment en question, c’est le « Quote-to-Cash », qui consiste à automatiser devis, contrats et facturations.

Tandis que BigMachines se concentrait sur le CPQ (« Configure, Price, Quote »), SteelBrick y a ajouté plusieurs outils de gestion du parcours client, avec une bonne dose d’analytique.

Salesforce avait déjà investi à plusieurs reprises dans l’entreprise fondée en 2009 à San Francisco, participant notamment à son dernier tour de table (78 millions de dollars) annoncé au mois d’octobre.

L’éditeur américain est allé plus loin en mettant sur la table 360 millions de dollars en actions en vue d’une acquisition qui devrait être bouclée d’ici à fin avril 2016.

L’équipe de SteelBrick, composée d’une centaine de personnes, rejoindra celle de Salesforce, sans doute pour multiplier les synergies entre le CRM et ses propres solutions… Lesquelles ont la particularité d’être développées directement sur la plate-forme Salesforce, pour faciliter leur intégration.

Telus (télécoms), Nimble Storage (baies de stockage flash), Hootsuite (gestion des réseaux sociaux) et Bentley (automobiles) font partie des principaux utilisateurs de l’offre SteelBrick, composée de trois modules.

Le premier réunit les fonctions CPQ, en permettant aux commerciaux d’établir des devis avec estimation de prix, application d’éventuelles remises, prise en compte des contrats prénégociés et des tarifs chez les revendeurs, etc.

Des estimations qui peuvent être converties en commandes avec la possibilité de configurer des packs (support, licences, formation…) selon des règles prédéfinies… puis en contrats avec signature électronique, CGU dynamiques et connexion avec les revendeurs partenaires.

La deuxième brique « Billing » gère la facturation, la collecte des paiements, le règlement des taxes et impôts, puis le reporting. Les paiements à l’acte sont pris en charge, tout comme la facturation à l’usage et les abonnements, avec gestion des périodes d’essai, des offres freemium, de la facturation groupée ou encore du paiement en plusieurs fois.

La partie Analytics doit permettre de répondre à des questions de type « Comment une estimation pourrait-elle affecter mon chiffre d’affaires ? » ou « Comment les contrats évoluent-ils dans une région géographique donnée en matière de durée et de moyens de paiement ? ».

Crédit photo : Ken Wolter – Shutterstock.com

Recent Posts

IA et RGPD : sont-ils compatibles ?

Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…

2 semaines ago

Windows 10 : quel coût pour le support étendu ?

Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…

3 semaines ago

Cybersécurité : la plan de Docaposte pour convaincre les PME

Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…

4 semaines ago

Surface Pro 10 : plus autonome et un peu plus réparable

La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…

1 mois ago

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

1 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

1 mois ago